Menée par Mathilde Seigner (Hélène), Clovis Cornillac (son mari Franck) et Yvan Attal (Max), une impressionnante distribution porte ce drame réaliste sur la classe ouvrière. Suite à la fermeture d’une usine des environs de Marseille, des travailleurs sont confrontés aux impératifs économiques et à la remise en cause de leurs emplois. Amers, ces hommes désespérés sont alors réduits à poser des gestes désespérés. Mis à pied deux ans plus tôt, Max s’allie à Franck, bien qu’hésitant, pour porter un coup à la direction générale en volant 2 million d’Euros du coffre-fort. En théorie, leur plan ne peut pas mal tourner. 

DANS LA TOURMENTE se transforme alors en thriller doublé d’un commentaire profond sur la justice sociale. C’est aussi un portrait de la classe ouvrière, des relations humaines, de l’amitié vraie et des petits plaisirs de la vie, une exploration touffue de la manière dont la vie moderne chamboule nos valeurs fondamentales et met à l’épreuve notre sens de l’honneur. On ne peut s’empêcher de s’attacher fortement à ces personnages et à espérer qu’ils choisissent la bonne voie, en fin de compte. 

En prime, le dénouement nous laisse sur les paysages magnifiques des Calanques de Marseille, ces gorges serties de falaises abruptes plongeant dans la Méditerranée. 

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