Comédien et réalisateur, Patrick Ridremont est bien connu dans sa Belgique natale pour l’originalité de ses improvisations théâtrales. Adepte des one-man shows (avec son ami Olivier Leborgne, il est le cocréateur de “Conversations avec mon pénis”), Ridremont a été sacré champion du monde de l’impro par la LNI au Québec, en 1999. Il est aujourd’hui aux commandes de DEAD MAN TALKING, dont il partage également la vedette avec sa consœur belge Virginie Efira (LA CHANCE DE MA VIE, CINEMANIA 2011) et l’omniprésent François Berléand, qui s’y connaît aussi en humour noir. 

Le film s’ouvre sur William Lamers, prisonnier en attente de sa peine de mort. Son exécution prochaine par injection n’est plus qu’une formalité dont il reste à fixer la date. Profitant d’un vide juridique qui autorise une durée indéterminée pour son ultime déclaration, Lamers se lance dans un monologue sans fin visant à retarder indéfiniment sa sentence. Débute ainsi un enchaînement de situations rocambolesques. 

Alors que Lamers décrit les circonstances extraordinaires l’ayant amené en prison, se jouent de troublantes manigances politiques et médiatiques au cœur d’une campagne électorale effrénée. Sa tirade commence à attirer l’attention en haut lieu et parmi les médias. De cette façon, son destin prendra-t-il une autre tournure? 

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