Présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma. 

À Lisbonne, Luisa, une jeune femme blonde, prend l’air, accoudée à sa fenêtre. Dans ses mains, un ravissant éventail chinois. De l’autre côté dela rue, dans le bureau où il travaille sous les ordres de son oncle Francesco, Macário l’observe et tombe sous le charme. Immédiatement, il se met en tête de l’épouser. Mais avant de pouvoir réaliser son rêve, le charmant et naïf jeune homme aura encore du chemin à parcourir.  

D’autant qu’il faut toujours se méfier des jeunes femmes blondes et mystérieuses. Inspiré d’une nouvelle de l’auteur réaliste et ancien consul du Portugal à Paris, Eça de Queiroz, Eccentricities of a Blond Hair Girl, présenté au dernier festival de Berlin, est un conte moral intemporel d’une clarté et d’une pureté renversantes. De la part d’un réalisateur centenaire, cela ne cesse d’étonner. Car derrière ce voyage dans les méandres de l’amour, c’est sans peine que l’on retrouve tout le charme et la malice de Manoel De Oliveira.  

Simplicité et élégance des plans, mise en scène songée et parsemée d’élans baroques, récit aux péripéties captivantes, légèreté et fantaisie nappant le tout : décidemment, le cinéma de De Oliveira n’en finit plus de rajeunir. | Helen Faradji 

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