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Note: Projection avec la présence de l'équipe du film. |
Lake mène une vie en apparence normale pour un garçon de son âge. Il a une copine séduisante avec qui il s’adonne le plus souvent possible aux plaisirs nocturnes. Tout baigne dans l’huile pour Lake, mis à part cette étrange fixation qu’il entretient envers les vieillards. Comme sa mère infirmière lui a trouvé un emploi d’été dans un centre de soins pour personnes âgées, il en profite pour se rapprocher de quelques résidents. La fixation de Lake tourne rapidement à l’obsession et le désir monte en flèche au contact d’un aîné qui refuse de suivre les directives de la résidence.
Après son percutant film gore de morts-vivants gays, L.A. Zombie (présenté au FNC en 2010), Bruce LaBruce, le plus controversé de nos cinéastes canadiens, risque à nouveau de susciter la polémique avec ce récit qui s’amuse à déjouer tous les clichés sur l’homosexualité. Ayant des prédispositions pour aborder des sujets épineux, le réalisateur ontarien s’attaque, cette fois, à l’attirance sexuelle dans un cadre intergénérationnel. Touchant, drôle, mais avant tout déstabilisant, Gerontophilia parvient même à donner une dimension toute sensuelle à des soins promulgués à une personne âgée clouée à son lit. Au diable les tabous! — Stéphane Defoy
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