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Présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma.
« Ton style, c’est ton cul; ton cul c’est ma loi ! ». Cette phrase, extraite de la chanson de Léo Ferré utilisée comme générique de fin, donne parfaitement le ton au dernier film des frères Larrieu (Peindre ou faire l’amour ; Le Voyage aux Pyrénées), qui est probablement le premier road movie sexuel d’anticipation surréaliste jamais produit en France.
Cette adaptation libre (est-il besoin de le préciser?) d’un roman de Dominique Noguez met en scène la quête d’un homme, Robinson (Mathieu Amalric), de la femme idéale. Le tout sur fond d’apocalypse mondiale générée par une catastrophe écologico-militaro-politique. De Biarritz à Paris, en passant par Pampelune, Toulouse et le Japon, notre Robinson accumule les rencontres et les expériences physiques.
Car, la fin étant proche, tous les personnages ont une conscience aiguë
de l’importance du moment présent et du contact physique. Les Derniers jours du monde possède ainsi une incroyable légèreté d’esprit et de ton pour un film de fin des temps. C’est que, pour les Larrieu, le sexe, la violence, la géographie physique et la mort ont toujours été intimement liés. Chez ces grandioses anarchistes sexuels, la menace n’est finalement que l’outil bénéfique déclenchant la sublime et nécessaire libération des corps. Le cinéma français a décidément bien besoin de l’audace de ces
enfants terribles. | Bruno Dequen
france | 2009 | 130 min. | couleur | 35mm | v.o. française/s.-t.a. | sc. : Arnaud et Jean-Marie Larrieu | d’après le roman de Dominique Noguez | int. : Mathieu Amalric | Catherine Frot Karin Viard |
Contact : Studiocanal
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