Présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma. 

« Skid love », comme dans amour sombre, sale et souillé par le mensonge. En faisant la fête, un jeune artiste rencontre Paige, qui devient vite sa copine malgré le mystère qui plane autour d’elle. Comment l’étrange demoiselle gagne-t-elle sa vie et que cache-t-elle dans sa chambre à coucher, dans laquelle personne n’a le droit d’entrer ? Amoureux, le peintre tentera tout pour comprendre ce qu’elle refuse d’admettre. Le deuxième long métrage du réalisateur canadien Ryan Arnold se présente comme un casse-tête temporel provocateur qui montre, en alternance, la naissance et la destruction de l’« antiromance » de deux hipsters torontois dans la vingtaine. À l’aide d’images parfois très crues, dont certaines frisent le gore et provoquent le dégoût, le spectateur découvre le « jardin secret » du patron de Paige et des clients de sa petite entreprise. Avec son esthétique très série B, son exploration de la lumière naturelle et sa narration fragmentée, Skidlove est un portrait urbain angoissant et glauque sur l’envers d’une histoire d’amour qui aurait pu bien tourner. | Marie-Hélène Mello 

Canada | 2009 | 78 min. | couleur | vidéo | v.o. anglaise/s.-t.f. | sc. : Ryan Arnold | int. : Ryan Arnold | Jayme Keith | Roger Bainbridge 

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