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La vie est belle pour Ryoata. Idéale même. Heureusement marié à une douce et jeune femme, occupant un appartement tokyoïte décoré avec goût, l’ambitieux architecte a un adorable petit garçon de six ans tout prêt à incarner les espoirs placés en lui. Mais un jour, un coup de téléphone de la maternité viendra tout bouleverser. Son fils, apprend-on à Ryoata, ne l’est pas, un malencontreux échange de bébés à la clinique ayant envoyé sa progéniture grandir dans une famille de boutiquiers, beaucoup plus modeste et anti-conventionnelle.
Retrouvant les grands thèmes de sa magnifique filmographie (l’enfance, la famille, la séparation, dans les sublimes I Wish ou Nobody Knows), le japonais Hirokazu Kore-Eda signe avec Tel père, tel fils un véritable monument de délicatesse et de grâce, faisant de la douceur et de la simplicité les armes des forts. Récompensé du prix du jury au dernier Festival de Cannes, ce film tendre et précis au sujet grave et profond refuse tout pathos ou toute effusion inutile pour toucher directement au coeur, notamment grâce à l’artiste-star japonais Masaharu Fukuyama, patron d’une troupe de comédiens, enfants et adultes, d’une justesse et d’une sensibilité continues. La beauté évidente d’un petit grand film. — Helen Faradji
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