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Un chef d'œuvre parmi les chefs d’œuvres, ce film intrigant ouvre une porte d'entrée vers un univers onirique. Création européenne grandement vénérée, ayant influencé plusieurs films, Marienbad se classe dans le "top 10" des films essentiels à voir pour tous bons cinéphiles.
Le second long métrage du regretté Alain Resnais est d'abord et avant tout une expérience cinématographique si unique qu'elle s'avère difficile à décrire. Il y a d'abord ce que l'on voit: un château magnifique aux interminables couloirs baroques dans lesquels cohabitent statues et fêtard. L'une d'entre eux, Delphine Seyrig, est poursuivi par un homme qui prétend la connaître. Elle le craint tout comme elle se sent inexorablement attiré vers lui. Pourquoi? On ne le sait pas et on ne le saura jamais, les indices - Alain Robbe-Grillet au scénario l'oblige - n'étant que des leurres.
Il y a surtout ce que l'on vit, des émotions brutes rarement véhiculées avec autant d'énergie sur grand écran. Le doute d'une mémoire confrontée à un souvenir évasif, l'emprise de la séduction, l'instinct de mort, autant de phénomènes intérieurs qui participent à la construction d'un labyrinthe psychique représenté par un immense palais. À moins, bien sûr, de se tromper, Marienbad pouvant traiter de carrément autre chose. Il y a autant d'interprétations possibles que de pièces dans cet étrange édifice qui nous garde captifs.
Ne reste plus que les certitudes: produit en 63, Lion d'or à Venise, réalisé par Alain Resnais (Hiroshima mon amour, le récent Aimer, boire et chanter), scénarisé par le pape du Nouveau roman Alain Robbe-Grillet, tourné en noir et blanc. Et ce mystère, cet angoissant mystère. (texte : Simon Laperierre)
Le film sera suivi d’une pause, puis de la première de 20-22 (2014 de Thierry Loa. Dans la lignée de Powaqqatsi, Koyaanisqatsi et Baraka, ce court métrage fascinant et audacieux est tourné en film noir et blanc. En présence du réalisateur, une discussion bilingue suivra la projection de cette œuvre complexe. Soyez parmi les premiers au monde à voir ce film sur grand écran !
Invités : Thierry Loa & Simon Laperrière
(1961, France / Italie, 94 min., 35mm, cinémascope, v.o.s.t.a.)
Réalisateur : Alain Resnais
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