Arrivé à Montréal via la Pologne à l’âge de trois ans, le moins qu’on puisse dire, c’est que Bernard Adamus s’est parfaitement intégré à sa ville d’adoption. En fait, il a fait de ses quartiers ouvriers le centre de ses chansons: Hochelag’, Centre-Sud, Rosemont, dont ses rues et habitants deviennent les héros d’une fable urbaine nouveau genre. 

Grandement influencé par le blues, il se produit d’abord en faisant des reprises de cette musique touchante et vraie, pour ensuite prendre ce touchant et ce vrai et les inscrire dans ses propres textes, en français. C’est ainsi que nait son premier projet, le Révérend, dont Bernard Adamus se réappropriera l’identité avec la sortie de son album Brun, au printemps 2009. Cet album touche autant qu’il divertie, et présente Bernard Adamus comme le chaînon manquant entre Plume, Lucien Francoeur période Aut’Chose et Séba de Gatineau. 

Salué par la critique, l’artiste se voit aussi récompensé par le Festival de la Chanson Petite-Vallée, qui lui remet 6 de ses 10 prix. Puis, en octobre 2009, c’est au tour de la SOCAN de lui remettre le Prix Echo de la chanson, qui récompense la relève de la chanson francophone, pour sa pièce « La question à 100 piasses. » 

Pour être raccord dans les honneurs, il remporte par la suite le concours Francouvertes 2010, et, tant qu’à être là, est aussi finaliste du Grand prix de la relève Archambault, dont le finaliste sera annoncé à la rentrée. Bernard Adamus a aussi fait salle comble (comme dans sold out) deux soirs d’affilés aux FrancoFolies de Montréal 2010. Si vous ne l’avez pas encore vu en spectacle, gâtez-vous, car il est présentement en tournée mondiale du Québec, et ce, pour le reste de l’année.  

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