Inscrivez-vous
Des offres exclusives et événements gratuits
«Tout au long de notre vie, des événements peuvent nous faire bifurquer de notre route.
Mon parcours atypique pique la curiosité des gens. La question qui revient souvent est : "Comment es-tu passé du heavy metal au folklore italien?". Les gens sont curieux de connaitre le moment de cette importante transition dans ma vie, d’autant plus importante que je suis fils d’immigrants italiens.
J’avais 19 ans et j’étais étudiant au cégep Saint-Laurent en guitare et chant classique. C’est là, dans mes cours de chant, que j’ai pris conscience que le répertoire de musique italienne est plus important que je croyais. Ça m’a agréablement surpris. Mon père était lui-même grand amateur d’opéras italiens : durant mon enfance, dans notre sous-sol de la 22eAvenue dans le quartier Saint-Michel, il me semble que tout gravitait autour de notre table tournante et des disques de Pavarotti.
Un jour, mes parents ont reçu une lettre de l’association des Trentini Nel Mondo. Mon père est né dans un village nommé Cressino, dans le Trentin, en 1942. L’association Trentini Nel Mondo a pour mission de proposer un séjour d’immersion dans la culture du Trentin, aux enfants des émigrants de cette région établis partout dans le monde.
Quelle belle opportunité : un tout-inclus de deux semaines pour découvrir la région de monpaternelen Italie, pour la somme dérisoire de 600$!
À l’époque, en 1994, j’avais déjà prévu prendre une session sabbatique du cégep. J’ai donc décidé de faire ce voyage d’immersion de deux semaines, et d’ajouter un mois et demi à mon séjour total en Italie.
Je débarque d’abord chez ma cousine Arianna, à Turin, dans la région du Piémont. Par une belle journée ensoleillée du mois d’août, ma cousine m’emmène à la plage Igea Marina, près de la ville de Rimini, pour y passer quelques jours. Avec ma fidèle guitare, je fais la connaissance de Franco, un ami de ma cousine qui est lui aussi guitariste. On commence alors à jouer quelques pièces de nos répertoires personnels, qui se limitaient alors aux grands succès des musiques populaires québécoise et de langue anglaise. Passant de Red Hot Chili Pepper à Beau Dommage, de Van Morisson aux Colocs, on jamait, et on a eu beaucoup de plaisir! »
Vous devez être connecté pour donner un avis.
Connectez-vous ici.