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Malasartes a été créé en 2006, par un nouvel arrivant à Montréal, le saxophoniste, compositeur et comédien Damian Nisenson, suite à une indigestion à la viande d'agneau.
Ce petit événement a eu une conséquence marquante : depuis lors Nisenson entend une voix de femme qui lui parle de son genou gauche... et la voix lui dit : mon cher, il n'y a pas de compagnie qui s'occupe, ici à Montréal, de la réalisation de disques de musiques à cheval entre les musiques du monde, le jazz et la musique actuelle... vas-y, bouge!
Moins de 7 ans plus tard Nisenson a réalisé 15 albums pour le compte de malasartes : les 3 CDs de Cordâme, les deux de Bomata, les deux de YUL, les deux du Damian Nisenson trio, Ironiko Orchestra, Irem Bekter, Jean Marc Hébert, noZen, etc, quand, catastrophe!, la voix a parlé de nouveau: et voici un festival de musiques à l'image de malasartes : du d'ailleurs et du d'icitte, du nouveau et de l'ancien.
En deux soirées, l'argentinissime et l'instrumentalissime, malasartes nous offrira quelques-uns de plus beaux et plus raffinés sons de Montréal et de Buenos Aires.
Ce soir, deux visages de la même ville : la voix cosmopolite de l'argentino-brasileiro-frenchiquébécois Tomas Jensen et le son rauque et enfumé du quintet 34 Puñaladas, qui se déplace de Buenos Aires à Montréal pour nous pleurer dans l'oreille son tango de guitares et cantor.
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