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«Oriental Roots». Le titre du dernier opus de Jimmy Oihid en dit beaucoup sur ses intentions musicales. Un mix explosif de chaâbi, gnawa, arabo-andalou, R&B, funk et reggae.
Né à Blida en Algérie alors que le pays est encore sous domination française, Jimmy Oihid traverse la Méditerranée à l’âge de 6 ans pour mener son 1er combat, un combat contre la maladie. Il profite de ce changement pour travailler sa voix et son oreille en écoutant James Brown, Jimi Hendrix, Bob Marley, Otis Redding, Jacques Brel, Edith Piaf… C’est de cette période que vient sa voix de velours et son appétit pour une large palette de musiques, d’où qu’elles viennent.
Devenu professionnel, il joue avec les influences, surfant entre chaâbi, gnawa, arabo-andalou, rythm’n blues, rock, funk et reggae. Un mélange explosif et unique ! Chantant en arabe, en français et en «yaourt» anglais, Jimmy Oihid chante l’amour, l’espoir, la solidarité.
Et lorsque Jimmy chante, il croit à ce qu’il dit, à ce qu’il fait, refusant obstinément de se glisser dans le costume que l’on a longtemps souhaité lui enfiler: celui d’un cheb de plus, surfant sur la vague du raï qui inondait la France dans les années 1990. Lui s’est acharné à se forger une identité différente, mettant en avant ses influences reggae et funk notamment et continuant à travailler et à rechercher de nouveaux sons, de nouveaux rythmes. Son premier album, Vivre libre, sort en 1990. Il sera suivi de Salam Alikoum, en 1992, de One 2 Free, en 1995, de Salam Alikoum Algérie, en 1998, de Freedom, en 2001 et, enfin, d’Oriental Roots en 2007. Durant ces années, Jimmy Oihid s’est souvent rendu en Jamaïque pour travailler avec les Wailers, laissant des traces indélébiles de reggae dans sa musique.
Parfait mélange d’oriental et de roots, pont entre le Maghreb et la Jamaïque, deux pays reliés par la voix chaleureuse de ce crooner hors normes, l’album Oriental Roots est autoproduit: «J’ai beaucoup discuté avec des responsables de maison de disques avant de le sortir. Rien n’a abouti et j’ai donc préféré ne signer avec personne. Ça fait 25 ans que je perds mon temps avec eux…». L’homme n’a pas pour habitude de mâcher ses mots. Dans le domaine des compliments non plus: «Enregistrer avec les Wailers, c’était comme entrer en studio avec un mythe», raconte-t-il. De quoi allumer des lumières dans ses yeux et lui donner une folle envie de continuer à enregistrer et à monter sur scène.
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