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La musique afro-péruvienne de Novalima possède une dimension particulière. Forts de leurs expériences de voyage, ils produisent une musique moderne, ancrée dans leur racine et pigmentée de reggae, d'afrobeat, de hip-hop ou encore de salsa.
Le groupe Novalima naît en 2001 par l’alliance de quatre amis péruviens, Ramón Perez-Prieto, Grimaldo Del Solar, Rafael Morales et Carlos Li Carrillo. Leur point commun? Une même passion pour la musique traditionnelle afro-péruvienne et la musique électronique. Lorsqu’ils montent le groupe, les quatre compères ne choisissent pas la facilité : ils habitent alors à plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres, à Londres, Barcelone, Hong Kong et Lima. Ils s’envoient des idées de mélodies par courriel. Une sorte de brainstorming musico-technologique.
Ces échanges s’avèrent finalement fructueux : en 2002, sort un premier album, Novalima, opus au son résolument moderne teinté des traditions africaines du Pérou. La force de Novalima vient de ce mélange des genres, rare dans un pays où la population d’origine africaine peine à trouver sa place et est souvent victime de discriminations. D’ailleurs, leur culture, menacée en permanence par les courants dominants, est ignorée par la majorité de la population. Dès sa création, le groupe tente donc de relever le défi de réconcilier les genres, les communautés, les générations. Une démarche toute naturelle à leurs yeux. Pour concocter l’album suivant, les quatre membres se réunissent finalement à Lima et invitent d’autres musiciens à enregistrer avec eux. Et, en 2006 sort Afro, un succès dans le monde entier, salué par la presse.
Désormais, plusieurs musiciens afro-péruviens font partie du groupe, parmi lesquels : Juan Medrano Cotito, Mangüe Vasquez, Milagros Guerrero, Marcos Mosquera et Constantino Alvarez. L’alliance d’artistes blancs et noirs continue d’attirer l’attention dans un pays où ce type de collaboration est malheureusement rarissime. Le troisième album, Coba Coba, est achevé en 2008. Le nom du disque est un mot d’argot afro-péruvien. Il vise à encourager un musicien en pleine improvisation, une sorte de «Vas-y!» ou de «Go for it!». Sur cet album, le groupe plonge plus profondément dans les racines africaines de sa musique, y ajoutant des influences reggae, dub, salsa, hip-hop, afrobeat, son... Au final, il offre un enregistrement plus brut, plus moderne et plus accessible. Une belle réalisation où chante toute l’histoire du Pérou.
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