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Nouvelle musique de chambre pour thérémine, cordes et piano. Pour sa première apparition canadienne, le virtuose français du thérémine, Grégoire Blanc, interprète de nouvelles compositions de musique de chambre pour thérémine, cordes et pianos du compositeur montréalais Aleks Schürmer, accompagnié par l'ensemble Hadron.
Le thérémine fut le premier instrument électronique de l'histoire, et nous célébrons cette année le centenaire de son invention par le brillant physicien russe Lev Sergueïevitch Termen. Pas de cordes, de touches, de frettes, le thérémine se joue sans aucun contact physique. Le musicien interagit avec deux champs électromagnétiques et semble projeter une voix céleste dans l’air qui l’entoure. Grandement populaire dans les années 30, par effet de nouveauté et grâce aux performances de Clara Rockmore, la première virtuose de l’instrument, l’instrument s’est ensuite trouvé une place de choix dans le cinéma des années 50 et 60. On retrouve sa sonorité si particulière dans nombreux films de science-fiction hollywoodiens. Un peu tombé dans l’oubli depuis, c’est à Robert Moog, pionnier du synthétiseur moderne, que l’on doit la survie de l’instrument, toujours fabriqué par Moog Music Inc. Une poignée de talentueux musiciens continue à développer de nouveaux répertoires, de nouvelles techniques de jeu, de nouvelles idées musicales avec le thérémine, un instrument qui intrigue et surprend toujours son auditoire, autant qu’il le fit 100 ans plus tôt. Avec une introduction et courte lecture de Sean Michaels, auteur lauréat du prix Giller.
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