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L'un de ces Last Assassins c'est Jean Leloup, perpétuellement occupé à confectionner du sur-mesure, ou sinon accoucher des projets d'amis. Une banque d'images, sinon de personnages caustiques, affligés, souvent empreints d'auto-dérision. Une œuvre dont l'intransigeance terrible fait total consensus chez ses aficionados.
Les deux autres complices, ce sont Mathieu Leclerc et Virginia Tangvald.
La jeune trentaine, Mathieu est un collaborateur discret de longue date, qui se tenait déjà dans l'ombre de quelques unes des belles réussites de La Vallée des réputations, où Jean le créditait de la «direction poétique». Les dernières années lui ont fait prendre un étrange recul; il a le regard de ceux qui sont lentement revenus de tout.
Virginia ajoute encore à la part mystérieuse de l'affaire. C'est une fille longiligne, lumineuse, dont le parcours improbable aurait pu mener autant vers la haute mer que vers le naufrage intérieur. On lui découvre, au delà d'une voix juste et décalée, une pertinence naturelle.
S'il n'est pas nouveau pour Leloup d'échapper, à travers ses multiples homonymes, à une gloire stratifiante, ces temps-ci, outre ses incursions dans le film, il joue surtout les guitar hero. C'est d'ailleurs initialement en composant sur six cordes des musiques destinées à son film ambigü qu'il a flairé les prémisses d'un possible album. Dès lors, il y a 10 mois, il encourage ses deux acolytes à écrire et chanter sans arrière-pensées.
Il explique: «L'été passé, à partir de quelques mélodies, de 2-3 riffs de guitare, nous avons fait des jams de 5-6 heures, dont on conservait les meilleurs moments. Au bout de quelques uns de ces essais, on a senti que ca marchait. Virginia et Mathieu écrivaient des textes étonnants et efficaces, plaçaient leurs voix aux bons moments. Après un bout de temps, nos amis écoutaient ces maquettes à tue-tête tout le temps. Alors on s'est dit que ca devait avoir un certain intérêt.»
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