Inscrivez-vous
Des offres exclusives et événements gratuits
1ère partie: La nuit dérobée
2e partie: Le meilleur des Chiens
LES CHIENS
Comme un nageur qu’on attendait plus,
Comme un vieil ami qu’on croyait disparu,
Ils sont de retour!
On peut faire dire n’importe quoi à la théorie de la relativité. Surtout si on l’applique à la perception du temps. Prenons une décennie, par exemple. Appliquée à l’histoire de la musique, c’est une goutte d’eau dans l’océan. Réduisons-la à l’histoire du rock québécois et elle en représente toute de même le cinquième… Et si 10 ans pour un chien, c’est toute une vie, qu’en est-il pour un groupe de rock québécois comme Les Chiens? Il s’agit d’un long sentier assurément.
Un long sentier sinueux, qui a toujours su éviter l’autoroute du show-business pour privilégier les chemins de traverse de l’indépendance et de l’intégrité. Un sentier parsemé de stations musicales toutes plus riches et signifiantes les unes que les autres.
Avec une première station en forme d’album éponyme (1998), aujourd’hui épuisé, ayant acquis le statut d’objet de collection. Une deuxième station érigée en 2000 avec «La nuit dérobée», bijoux d’americana teinté de mélancolie et d’esprit indie-rock (Félix de l’album alternatif de l’année); une troisième station avec ce regard par-dessus l’épaule qu’est «Cabaret Music-Hall 2001», un album double contenant live et inédits qui donna un sens nouveau et alléchant au terme «réchauffé». Le temps de mijoter une audacieuse quatrième station en 2003, un monument baptisé «Debout», qui réinvente leur palette sonore et atteint des sommets d’équilibre entre la pudeur et la douceur des émotions, et la décharge brute aux effets salvateurs. Et, enfin, une cinquième station (Rösk, 2005) qui boucle la boucle en revenant à une énergie plus crue et plus dense, comme toujours sans compromis, bousculant et chavirant l’auditeur davantage qu’elle ne le réconforte. Bref, le portrait des Chiens tout craché.
Vous devez être connecté pour donner un avis.
Connectez-vous ici.