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C’est avec une œuvre de nature plutôt enflammée qu’Appassionata ouvre sa saison. Tirée de l’opéra Armide datant de 1784, l’ouverture jouée ici est peu connue du public, mais elle demeure captivante. Armide fut présentée une cinquantaine de fois à la cour du prince Esterhazy, où Haydn était rattaché.
Incontournable du répertoire pour clavier, le Concerto en fa mineur de Bach aurait été à l’origine destiné au violon. Il propose un mouvement central de nature assez mélancolique où le jeu expressif de la partie soliste est soutenu par un léger accompagnement de cordes en pizzicato.
D’allure lyrique, la Romance en fa majeur fut écrite à la fin du 18e siècle. Beethoven en est toujours à se faire la main pour ce qui suivra sous peu, soit le fameux Concerto pour violon. Il sait établir de magnifiques ponts entre la partie de violon solo et l’orchestre, ponts qui renforcent les éléments concertants de l’œuvre.
Symphonie de la maturité, la célèbre 40e de Mozart fait partie d’un cycle de trois symphonies composées à l’été 1788. Plus tendue que ses voisines, elle fait état de conflits intimes. Son premier mouvement est d’allure tourmenté. L’Andante qui suit représente quant à lui un sommet tragique dans la littérature symphonique de l’époque. Au dernier mouvement, les sentiments explosent : on entend de la détresse et jusqu’à un certain point, de la violence.
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