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Les racines de Mauves, outre les débandades musicales adolescentes, ont tiré leurs premières inspirations dans le terreau fertile qu’est Jaune de Ferland. Forts de ce nouveau mélange sur leur palette, les quatre musiciens, à l’aube de leur vingtaine, se penchent sur leurs instruments durant deux années au fil desquelles ils fignoleront une multitude de chansons pop directement inspirées de l’esthétique des années 60.
Au fil des spectacles, le quatuor se forme une identité les rapprochant de leur idéal artistique en laissant place à la spontanéité dans un cadre déterminé par l’interaction entre les harmonies vocales, les accords riches et les structures éprouvées par les maîtres de la pop (Burt Bacharach, Paul McCartney, Brian Wilson). Petit à petit, le quatuor attire l’attention des producteurs et des médias locaux.
Catherine Genest, chroniqueuse au Voir et au Soleil, n’hésitera pas à qualifier le groupe de «band qui promet sérieusement de mettre Québec sur la map» et qu’il faudrait faire «preuve de mauvaise volonté pour ne pas voir le buzz potentiel.» De fait, leur chanson Annie Hall s’est retrouvée parmi les numéros 1 de la station universitaire CHYZ durant la semaine du 24 août 2011. Après s’être ressourcés lors d’une première tournée les ayant mené de Montréal à Tadoussac, en passant par Sherbrooke et l’Anse-Saint-Jean, les quatre membres de Mauves reviennent cet automne présenter leur premier album.
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