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Agana (Côte d'Ivoire, Musique du monde)
Né en 1972 en Côte d'Ivoire, Agana, Ismaël de son prénom, développe très tôt une passion pour la musique. Rapidement, cette passion se concentre sur un genre musical en particulier : le reggae. Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Agana est, en toute simplicité, le premier fils du père du reggae en Afrique, Alpha Blondy.
Encore enfant, Agana écoute donc tout ce qu’il trouve, tente de se former dans ce domaine, étudie les ficelles du métier… et finalement décide de se lancer sur les pas de son père. En 1995, il sort son premier album, intitulé The Day. Deux ans après, il réitère avec Massif et, en 1999, sort son troisième opus, Patriote.
Ses musiques toujours très teintées de reggae accompagnent des textes engagés, sur le plan politique notamment, mais aussi dans le domaine de la lutte contre le sida, pour la réconciliation de son peuple, contre les conflits inutiles… Agana porte sa bonne parole partout où il peut et en profite pour s’améliorer dans les domaines de la musique et de la scène. Il écume les festivals, les concerts, les premières parties, dont celle d’un certain Alpha Blondy. Citoyen décidément très actif, il n’hésite pas à s’engager en 1996 aux côtés d’une ONG dans une campagne de sensibilisation contre le sida et, deux années plus tard, dans une campagne sur le thème de l’ulcère de buruli (une maladie particulièrement présente dans le golfe de Guinée).
Les années 2000 sont celles de l’aboutissement d’un long travail de maturation, d’avancées sur tous les plans. Agana s’installe en France et amène avec lui son premier album international, intitulé Rootsteady. Sur ce dernier opus, les chansons, chantées en malinké, en bété, en français ou anglais, sont toutes engagées, sans concessions, et les mélodies restent encore et toujours autant reggae, teintées parfois d’électro ou de rock. Un album qui ne s’écoute pas à la légère et qui appelle au réveil des consciences. Un bon remède à l’assoupissement des rébellions.
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