Leurs rythmes aériens quasi mystiques, portés par des instruments dont on ne soupçonnait l’existence, s’approprient l’espace temps, explorant le Moyen-âge, la culture Celte ou celle d’Afrique du Nord. 

À l’origine de Saltarello, on trouve deux artistes d’Abitibi-Témiscamingue, Luc Lafrenière et Julie Pomerleau. Ces deux personnages hauts en couleurs proviennent d’univers musicaux très différents, mais ils ont en commun d’être tous deux passionnés par les musiques de l’époque médiévale. D’ailleurs, le saltarello est une danse italienne du 18e siècle. 

C’est avec le souhait de produire une musique mêlée de traditionnel et de modernité, inspirée des quatre coins du monde, que les deux artistes mettent sur pied Saltarello en 2000. Leur mot d’ordre : la curiosité pour tout ce qui leur est étranger. Dès la première année, Saltarello sort son premier album, O pietas. Navigant à travers les âges et les régions, leurs mélodies traduisent une liberté sans entrave, à la recherche du meilleur de la musique, d’où qu’elle vienne, quelle qu’elle soit. En 2002, ils vont à la rencontre des écoliers québécois pour partager avec eux leur passion des musiques médiévales. L’année suivante est consacrée à la tournée de leur spectacle « Le Mystère d’un peuple ». 

Paru en 2004, le deuxième album, Humana, témoigne d’une évolution des dynamiques du groupe et lui ouvre les portes de l’Europe et du Maroc. Lors d’une tournée, leurs rencontres avec divers groupes de musiciens marocains permettent d'approfondir leurs connaissances des musiques berbères. Celles-ci leur permettent de dessiner les bases du troisième album: Passage oublié, sorti en 2008. La formation monte alors sur scène à l’occasion de nombreux festivals à travers tout le Québec. 

2011 est l’année de sortie de l’album Nine Worlds. Ce nouvel opus sonne comme une consécration pour le groupe qui peut désormais se permettre toutes les explorations, toutes les expérimentations au cœur des musiques du monde, au sens large. 

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