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Esker Mica
Le pays sonore des Micas offre un climat tempéré, sorte de dégel fait de cadences mécaniques neuves, de mélodies déliées et d'une forte dose d’affirmation. Les morceaux construits en montagnes russes sont plutôt pesants, la voix et le ton un brin négligents du chanteur ajoutant à l'agréable sensation d'apesanteur créée par Esker Mica. Jean-Philippe Payette vous écorche le cœur de part sa mélancolie contagieuse. Ajoutez quelques attaques de guitare sonique, des rythmes de batterie agiles, nerveux et un piano hypnotique. Vous obtenez un résultat qui ne réinvente pas la roue, mais suffisamment convaincant pour rester collé aux oreilles. Un groupe à l’aise dans l’angle mort de la scène indie rock, patient et obstiné, ce groupe a réussi une chose qui n'est pas donnée à tout le monde: s'inscrire dans la durée et dans la mémoire du tympan de nombreux auditeurs attentifs.
On a créé un monstre
Novembre 2006, trois musiciens se retrouvent dans l’arrière-boutique d’une menuiserie que le drummer a dégottée à Contrecoeur. Le local est rempli d’instruments de toute sorte. Chaque semaine, ils y font du vacarme. Il arrive même qu’ils s’enregistrent par plaisir – sur les pistes, à certains endroits, on peut même y entendre des scies et des coups de marteau.
Quelque part en 2008, les trois mêmes musiciens se rejoignent à l’entrée d’un local que le drummer a réservé à Verdun. Au fil des rencontres, ils s’aperçoivent qu’ils ont créé plusieurs mélodies accrocheuses, et qu’elles ont le potentiel de devenir de véritables chansons pop rock. Au même moment, le nom On a créé un monstre est suggéré et adopté. La même année, à l’aide de leur ami de longue date, Renaud Bastien (Cœur de pirate, ex-Malajube), ils enregistrent un EP. Fin 2009, dans un sous-sol, quatre musiciens discutent autour d’une bouteille de vino que le drummer a débouchée. La formation s’est agrandie : un guitariste aux doigts pianoteux a intégré le groupe. Son arrivée est un moment important dans l’histoire de la formation. On a créé un monstre est maintenant un band à part entière et la création est au centre de ses activités.
Au cours de l’année 2010, les quatre musiciens et une étiquette, Slam Disques, s’entendent sur une collaboration. Suite à cette entente, plusieurs projets sont sur la table. En novembre, le quatuor s’enferme pendant deux mois au Studio Makina avec Gabriel Aldama pour enregistrer L’iceberg, son premier album complet. Le mixage est laissé aux bons soins de Frank Joly. Au final, 12 titres sont retenus.
On a créé un monstre, c’est François Larivière, Antoine Lachance, Félix-Antoine Viens et Ghislain Lavallée.
Présenté dans le cadre de la série Révèle la relève
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