La violette servait jadis à guérir les maux de tête, l’insomnie et la mélancolie. Pi est le chiffre représentant le rapport constant entre la circonférence d’un cercle et son diamètre. Les décimales de TT sont encore incomplètes à ce jour. La créativité aigüe du jeune Granbyen, Karl Gagnon, scelle la réunion des deux entités la fleur et la variable.  

C’est après quelques spectacles et la non-écoute de ses chansons dans les bars de Granby que VioleTT amorce, dès l'adolescence, son épopée dans les concours. Les trois années de refus qu’il essuie, le portent au mal de vivre. Pourtant, sa candidature fut enfin retenue pour la 40e chanson de Granby (2008). Finaliste, il rafle plusieurs prix qui le font voyager. Il fait ensuite la rencontre d’Éric Auclair et Sylvain Deschamps avec qui il participe au Francouvertes en 2010, expérience de laquelle il obtient une 4e position aux demi-finales, derrière Bernard Adamus, Monogrenade et Alex Nevsky, tous déjà liés par contrat à des maisons de disques.  

Fort de cette seconde réussite dans l'univers des concours, il enregistre un premier EP éponyme qui l'amène à sortir de l'ombre. Les radios communautaires, universitaires et satellites ont tôt fait de s'enticher de plusieurs pièces de cet opus autoproduit (USB, Biscuit Chinois, Violette), alors que les blogues locaux s'amourachent de la personnalité colorée de Karl. Les concerts qu'il donne par la suite entouré de son acolyte Sylvain Deschamps et du batteur Maxime Drouin, achèveront de cimenter sa réputation de clown chantant. En effet, sur scène, il se révèle être un véritable magicien lorsqu'il s'agit d'enflammer une foule. Personne ne sait exactement ce qui va se passer quand VioleTT Pi monte sur les planches et le public en redemande.  

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