Avec KISS BILL (un clin d'œil à Kill Bill, le film de Tarantino) Paula de Vasconcelos réexamine la place qu'occupe la violence dans notre monde en poursuivant un dialogue virtuel avec le célèbre cineaste Quentin Tarantino. 

Une jeune femme est à la recherche de Bill, pour lui pardonner un geste brutal qu'il a posé, il y a très longtemps, et qui lui a presque enlevé la vie. Pour le retrouver elle devra s’immiscer dans l’univers sensationnel du cinéma d’action, un monde axé sur le tape-à-l’œil et l’argent.  

Tout comme dans Kill Bill, la jeune femme devra d'abord affronter les acolytes de Bill, pour tour à tour les convertir à une vision du monde plus altruiste. La jeune femme cherche Bill, pour l'embrasser, symboliquement. À son passage, son entourage est altéré, comme si elle avait le pouvoir magique de rendre fertile ce qui était stérile, de redonner souffle à qui ne respirait plus. 

Comme dans la plupart des productions de Pigeons, ce scénario n’est évoqué qu'en filigrane. Il tient sa raison d’être en ce qu’il offre une structure de base qui permet l’exploration du propos central de la pièce : la métamorphose d'un univers vidé d'humanité vers un univers où la compassion et l'amour règnent. Au plan de la forme, à l’instar des récentes productions de Pigeons International, théâtre et danse s’additionnent et se font écho pour donner à voir une œuvre aux couleurs vives qui repose sur une riche partition musicale. 

La création de KISS BILL marque le vingtième anniversaire de la compagnie et à cette occasion, Paula de Vasconcelos s’entoure entre autres de collaborateurs de longue date, des concepteurs et des interprètes chevronnés comme Sylvie Moreau et Raymond Marius Boucher qui ont œuvré au sein de la compagnie depuis ses débuts. 

De Paula de Vasconcelos  

Concepteurs: 

Raymond-Marius Boucher, 

Michel Beaulieu, Anne-Marie Veevaete  

Avec: 

Alexandre Goyette,  

Sylvie Moreau, Natalie Zoey Gauld 

Kleber Candido,  

Darren Bonin, 

Claude Godin et  

Edward Toledo