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Nu expose la fragilité de l’être. Avec cette gestuelle hypersensible dont il a le secret, le chorégraphe nous livre une pièce très personnelle sur les relations humaines. Subtile, complexe, risquée, faite d’assemblages charnels d’une grande tendresse, la danse d’Harold Rhéaume incite à emprunter le chemin du cœur pour oublier les guerres, les scandales, le cynisme ambiant.
Occupant sans doute l’imaginaire du chorégraphe depuis un certain temps, cette création éclairante traite de la complexe géométrie des relations humaines. Une approche précise et subtile, tendre sans être mièvre, se traduit par des solos qui s’enchaînent aux numéros d’ensemble avec une magnifique aisance, créant une mouvance toute empreinte d’émotion qui va droit au cœur.
Il y a dans Nu une charge affective à laquelle on ne peut rester indifférents. Il y a surtout, en filigrane, une lueur d’espoir. Harold Rhéaume ne nie pas la réalité. Il croit simplement en la force de l’art et en celle de l’âme. Nu est une œuvre belle, accessible et émouvante: on est touchés, on vit un plaisir esthétique apaisant. Le chorégraphe nous convie à une rencontre inoubliable, à un moment d’intimité riche, d’une délicate sensualité.
À ce titre, ce commentaire capté après la première de l’œuvre en dit long: « J’avais les yeux dans l’eau [… ce] fut une occasion de rencontre avec ma chair et mon âme. À la sortie du spectacle, nous n’avons d’autre choix que celui de croire en la beauté et la bonté du genre humain ». Impressions largement confirmées par Martine Côté, du Devoir : « Rarement entendu autant de reniflements […] de réelles manifestations d’émotion devant des scènes poignantes. Rhéaume met des mouvements clairs sur les déchirements, les séparations et le sentiment amoureux ».
Un spectacle prenant, qu’on se remémore dans les moments doux comme dans les passages difficiles de l’existence.
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