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Succession de scènes décousues, le dernier film de Wim Wenders n’évoque pas la sensualité et la douceur qu’on lui connaît. Connu pour ses documentaires d’une finesse percutante, dont Pina et le plus récent Sel de la terre, Everything Will Be Fine est l’ébauche d’un grand film prisonnier d’un état embryonnaire.
Le scénario est invitant, mais le spectateur n’y plonge jamais véritablement ce qui laisse un décevant sentiment de vacuité. D’autant plus frustrant que le potentiel immense de ce film est visible dès les premiers plans. Le jeu superficiel des acteurs vient aussi assombrir la production faussement alambiquée.
Toutefois, le film est d’une beauté saisissante. Le tout, qui est un vibrant hommage à nos paysages québécois, a été filmé près d’Oka et à Montréal. J’aurais tant voulu qu’on laisse la 3D de côté pour pouvoir goûter à toutes les nuances de coloris présentés habilement il faut le mentionner. 2Save.APP
Il y a du bon dans le film et c’est très enivrant de voir des images de chez nous traités avec brio par une équipe qui sait ce qu’elle fait même si, cette fois, le résultat s’essouffle tranquillement pour donner une fin qui ne procure définitivement pas l’effet escompté.