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Mardi soir au Métropolis de Montréal, Bonobo a enflammé la salle en nous proposant comme à son habitude un show varié et dynamique, capturant le public dans un univers étincelant de fraîcheur, un univers de downtempo revisité où l’on prend plaisir à se perdre tout en étant parfaitement guidé.
C’est Romare qui ouvre la scène avec sa table de mixage, sa guitare de temps à autres et son imagination débordante. Dans un beat obsédant et mélodique, il créé quarante-cinq minutes d’atmosphères variées, recherchées et percussives, sous des projecteurs eux aussi diversifiés mais manquant parfois de cohérence avec le son produit.
Puis c’est le groupe Bonobo qui complète le voyage. Ils sont d’abord sept sur scène, ils ne sont alors que des ombres mais nous capturent dans leur univers sombre et fruité, entre beat intense et mélodie flottante. Ils gardent leurs sonorités si particulières et nous font faire un pas de plus dans leur monde étincelant de fraicheur, illustré par les poussières d'étoiles projetées sur les écrans derrière eux. On quitte les étincelles pour rejoindre les grands espaces terrestres, soulignant l'arrivée d’une chanteuse séduisante dont la voix aurait pu être amplifiée davantage pour un meilleur équilibre. Cette voix envoûtante nous transporte à l'orée d'un monde inaccessible d'où s’échappent les poussières d'étoiles auxquelles on s'accroche pour ne pas perdre une miette de l'exploration. La déesse nous laisse alors dans un nouveau monde, cette fois plus rocailleux mais tout aussi pénétrant.
Nouvelle mutation où l'on glisse dans un monde bleu et rouge, un beat si singulier de Bonobo, une basse et une énergie complètement folle ! Retour au monde terrestre où l'envoûtement féminin côtoie ciel, montagne et néon à l'horizon. On oscille ainsi entre ciel et terre avec des sonorités toujours plus riches et surprenantes sous un rythme percussif ne laissant aucun répit. On s'avance encore plus dans cet univers embrasé au son d'une flûte scintillante accompagnée de cuivres toujours aussi flamboyants, avant de clore ce voyage avec notre chanteuse envoûtante et une explosion d'étincelles…
C’était intense. C'était l'apesanteur. C'était Bonobo.