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Les FrancoFolies se concluaient le 18 juin dernier avec neuf heures de musique offertes à tous à ciel ouvert. Pour dix jours consécutifs, les Montréalais et promeneurs se sont réunis en plein cœur du Quartier des spectacles pour savourer l’excellente francophonie et la musique du monde. Retour sur le festival hétéroclite, mais surtout sur un duo mémorable; Louis-Jean Cormier et Martin Léon, amis-interprètes qui ont offert toute une programmation double.
Crédit photo: site des FrancoFolies de Montréal
C’est au Théâtre Maisonneuve que les deux complices ont décidé d’offrir un grand spectacle; d’abord avec un concert intime en solo de Louis-Jean Cormier, puis avec le très attendu Martin Léon, qui a interprété les meilleures chansons de son répertoire.
Crédit photo: Frédérique Ménard-Aubin
Louis-Jean, habituellement tête d’affiche, était présenté comme la première partie, voire le surplus du programme. Il a offert au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts une version presque complète de son spectacle Les passages secrets, déjà présenté en tournée au Québec et en France. Ce fut une prestation où l’intimisme l’emportait. Avec une guitare électrique, un système d’éclairage, des projections, le chanteur occupait tout l’espace, pour partager pleinement sa poésie colorée. Il interagissait aussi, goguenard avec une foule plutôt calme et un peu timide. Timide de fredonner les wouh-wouh pendant « Tout le monde en même temps », ou de se trémousser, de se lever et même de chantonner. Était-ce à cause de la salle? Il n’y avait rien d’ordinaire dans cette performance, mais il y avait quelques retenues. Entonnant tantôt ses nouveaux couplets et de vieux morceaux, c’était surtout confidentiel, plus sage, plus sophistiqué, entraînant mais posé. Louis-Jean Cormier jouait de belles parties à la guitare, parfois acharnées, avec de beaux déhanchements vers une foule en émoi.
Et avec un rappel en première partie, l’homme seul a réussi!
Martin Léon
Crédit photo: Benoît Rousseau
Avec ses musiciennes et musiciens dont Louis-Jean Cormier à la guitare, des projections de films de voyage, une lune et un fil narratif mesuré, Martin Léon prenait possession du Théâtre Maisonneuve. En compagnie d’allégories et de symboles, le chanteur nous offrait son univers unique sur scène. Sensuel, il charme, il ensorcelle, il nous fait rigoler et rêver.
Ce fut une belle histoire, une gracieuse expérience ; Martin Léon calmait les âmes. Sur scène comme dans la salle, on ressentait une sorte de béatitude.
C’était vraiment un autre concert remarquable, en compagnie d’un chanteur insolite.
Merci pour les spectacles; pendant lesquels cette alliance d’enthousiasme et de chansons faisaient sourire, et où une amitié brillait plus qu’un simple duo.