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Le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) a ouvert ses portes mardi 4 mars à la compagnie Tout à Trac pour une première représentation du Rêveur dans son bain. Hugo Bélanger et son équipe développent avec ce laboratoire de création une inventivité sans limites et racontent à leur auditoire les secrets de l’élaboration du rêve.
Depuis 20 ans, Hugo Bélanger continue de transporter nos imaginaires en proposant des œuvres novatrices et chimériques. Privé de scène depuis un an, le metteur en scène ouvre lui-même le spectacle en disant son bonheur de retrouver son public alors qu’il se sentait « comme le rêveur, bloqué dans son bain ». Impatient de pouvoir incarner le Rêveur, Normand D’Amour interrompt l’auteur avec ironie. Alors que ce dernier va s’asseoir au bord des planches, les lumières s’éteignent et la magie commence à opérer.
Le rêveur dans son bain raconte l’histoire d’un personnage ermite. Dans son cabinet de curiosité, allongé dans une baignoire de laquelle il refuse de sortir, il rêve en se laissant porter par les histoires dont il fait le récit.
Remises à 2023, les répétitions ont repris il y a deux mois seulement pour accoucher d’une version volontairement inachevée. Pendant 1 h 10, les membres de l’équipe jouent, discutent, suggèrent des idées neuves au metteur en scène qui à son tour propose et anime en s’adressant à ses interprètes et à la régie.
Photo: Yves Renaud
Pour leur grand retour, Hugo Bélanger et ses interprètes prennent un plaisir non dissimulé à détailler avec humour le cheminement artistique du spectacle. Disséminé dans les gradins pour répondre aux règles sanitaires, l’auditoire est conquis dès les premières minutes. Plongé dans le bain créatif du Rêveur, l’assemblée s’anime en contemplant le personnage frotter sa bouteille d’alcool à friction pour la remplir. Peu à peu, les décors prennent vie.
Ici, rien n’est laissé au hasard puisque parmi la multitude d’objets intrigants qui habitent l’espace, tous revêtent un rôle déterminant. Comme souvent dans ses précédentes œuvres, l’auteur joue avec ses accessoires, les transforme ou en détourne l’utilisation pour mieux surprendre et émerveiller.
Saluons d’ailleurs l’ouvrage des régisseurs et des machinistes qui subliment le travail sur scène. Grâce à de subtiles prouesses techniques, on passe du théâtre au cinéma, de la bande dessinée à la magie ou encore d’Edmond Rostand au Petit Prince sans jamais trahir l’essence du Théâtre. Autant de techniques artistiques, d’histoires et d’œuvres qu’Hugo Bélanger connait sur le bout des doigts et avec lesquelles il s’amuse en déconstruisant son propre univers.
Photo: Yves RenaudLe spectacle alterne entre le rêve et le réel en ressuscitant des précurseurs à qui il rend hommage tels que l’illusionniste Georges Méliès, le dessinateur de bandes dessinées Winsor McCay ou le cinéaste Jean-Eugène Robert-Houdin.
Alors qu’on est embarqués dans une narration insolite et emplie d’humour, le ton change en fin de représentation. Le laboratoire adopte ainsi une tournure plus grave et engagée en mettant en valeur celles qui sont trop souvent oubliées par l’Histoire : les femmes artistes.
Première réalisatrice de l’histoire du cinéma, Alice Guy prend alors vie une nouvelle fois. Puis c’est au tour de la dadaïste Elsa Von Freytag d’apparaître. L’Allemande est généralement décrite comme la véritable auteure de la célèbre œuvre Fontaine attribuée à Marcel Duchamp.
Puis, après une altercation entre le Rêveur et son fils joué par Renaud Lacelle-Bourdon, un silence s’installe. Il est brisé avec émotion par Normand D’Amour, trop désireux de pouvoir faire résonner son art avant que le spectacle ne prenne sa forme définitive d’ici deux longues années.
> Le rêveur dans son bain - LABO (Construire le rêve) est présenté en salle jusqu’au 9 mai 2021 au TNM et du 21 mai au 6 juin en webdiffusion.
Toutes les informations sur le site du TNM.
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