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Ce samedi 26 avril, le MTELUS a vibré au son d’Elderbrook. Après deux premières parties solides signées Jerro et Le Youth, l’artiste britannique a offert un concert intense et sans fausses notes. De la première à la dernière chanson, l’ambiance est restée électrisante, portée par la voix exceptionnelle et la présence scénique d’un Elderbrook en pleine maîtrise.
Derrière Elderbrook se cache Alexandre Kotz, artiste britannique aux multiples talents : auteur-compositeur, producteur et chanteur. Depuis son explosion sur la scène électro avec le titre Cola (en collaboration avec CamelPhat), il s’est imposé comme une figure majeure de la house, mélangeant voix organique et rythmes sophistiqués. Son dernier album continue d’explorer cette fusion entre introspection et énergie dansante.
La scène est minimaliste mais efficace : Elderbrook était installé au centre d’un cercle d’instruments (batterie électronique, synthétiseurs, pads). Il est passé de l’un à l’autre avec aisance et lorsqu’il a chanté, il est sorti de ce cercle pour venir au plus près du public, amplifiant instantanément la connexion.
Cette proximité avec le public a, sans conteste, été l’un des points forts du concert. Elderbrook n’a cessé de créer un lien direct avec l’audience, multipliant les moments d’interaction. Il a invité régulièrement la foule à se joindre à lui, levant les bras en l’air, tapant des mains en rythme. Cette dynamique a rapproché l’artiste et ses spectateurs, transformant l’espace du MTELUS en un véritable lieu de communion sonore.
La foule, d’une énergie communicative, a répondu présente à chacune de ses sollicitations, que ce soit pour applaudir ou pour s’immerger plus profondément dans l'atmosphère du concert. Ce genre de complicité, où le public ne se contente pas de rester passif mais devient une partie intégrante de la performance, a fait toute la différence. La salle, pleine à craquer, a vibré à l'unisson, contribuant à l’intensité de la soirée.
L’une des grandes forces d’Elderbrook réside dans sa voix, puissante et limpide, capable de porter aussi bien les envolées mélancoliques que les pulsations plus dansantes. C’est particulièrement frappant sur des morceaux comme Talk it Over où l’émotion affleure sans jamais tomber dans l’excès.
Si les classiques ont déclenché des chœurs enthousiastes dans la salle, c’est surtout la voix d’Elderbrook qui a impressionné, transcendant aussi bien ses grands succès que ses morceaux moins connus. Chaque chanson, portée par une justesse et une intensité vocale remarquable, a semblé trouver naturellement sa place. En modulant avec finesse entre puissance et douceur, l’artiste a tissé un fil conducteur qui a maintenu l’attention de l’auditoire sans jamais laisser retomber l’émotion.
Pas de longues pauses ni de moments d’essoufflement pendant la performance : Elderbrook a enchaîné ses morceaux avec une fluidité presque cinématographique, guidant le public d’une émotion à l’autre sans jamais briser l’élan du spectacle.
Chaque transition semblait pensée pour maintenir une immersion totale, donnant l’impression de vivre un véritable voyage sonore, où chaque titre trouvait naturellement sa place dans une progression aussi logique que captivante.
L’ensemble du set a été parfaitement construit : les moments les plus calmes ont alterné habilement avec des montées d’intensité qui ont électrisé la salle. Mention spéciale pour la qualité sonore du MTELUS, qui a parfaitement rendu la richesse des arrangements.
Avec son mélange d’électro organique et de voix vibrante, Elderbrook a livré au MTELUS un concert à la fois énergique et profondément humain. Sans artifices inutiles, il s’est concentré sur l’essentiel : partager sa musique et créer un vrai lien avec son public.