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Ce vendredi 2 mai, le Newspeak a accueilli Feder pour une nuit placée sous le signe du rythme. Après une première partie assurée par Laura Scavo, le DJ français est monté sur scène vers 1h30, dans une salle déjà comble. Dans ce lieu intimiste à la configuration club, le public a répondu présent, prêt à danser jusque tard dans la nuit.
Feder, figure bien connue de la scène électro française, s’est fait connaître au grand public en 2015 avec Goodbye, suivi par plusieurs singles marquants et des remixes pour des artistes de renom. Aujourd’hui, il poursuit son chemin entre house, inspirations pop et touches plus sombres. Si sa musique séduit largement, c’est aussi par sa capacité à faire bouger les foules sans jamais perdre en accessibilité.
Le choix du Newspeak, plus petit et plus brut que d’autres salles, s’est avéré parfaitement adapté à l’univers de Feder. Plongée dans une lumière tamisée, avec un système son immersif, la salle a rapidement pris des airs de piste de danse surchauffée.
Malgré l’heure tardive, l’énergie ne s’est pas démentie : la foule a dansé sans relâche, répondant à chaque relance avec élan.
Le point fort de la soirée a sans doute tenu dans la diversité du répertoire abordé. Feder a enchaîné les ambiances : il est passé de remixes aux accents techno à des sonorités plus latines, en incluant des classiques de son propre catalogue. On a notamment entendu son remix de Désenchantée de Mylène Farmer, ou encore Indian Summer, accueilli avec enthousiasme par le public.
Cette diversité a contribué à maintenir une dynamique dansante tout au long du set. En alternant entre différents styles et atmosphères, Feder a su capter l’attention du public à travers une sélection variée. Les morceaux les plus familiers ont suscité des réactions immédiates, installant une ambiance festive et entraînante, même si les changements de registre ont parfois été rapides.
Ce que l’on retiendra surtout, c’est la capacité de Feder à faire danser. Il a livré une prestation dans un cadre qui s’y prêtait particulièrement. À l’image de la salle, pensée pour l’immersion et le mouvement, son set a misé sur l’énergie brute et la spontanéité. Sans mise en scène élaborée ni temps mort, il a laissé la musique guider la soirée.
En jouant sur l’instantanéité et la variété, Feder a livré un set calibré pour le Newspeak. Le lieu parfait pour ce type de soirée où l’objectif est simple : danser jusqu’à ce que les jambes fatiguent.