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Le Festival Quartiers Danses (FQD) revient pour une 23e édition présentée par Québecor avec des propositions éclectiques, pensées autant pour les curieux que pour les passionnés de danse. Du néoclassique au street dance, en passant par le contemporain, les films et les rencontres, le FQD s’articule aussi autour de deux temps forts, avec un focus sur la Pologne, et un volet autochtone.
« On va venir chercher une palette élargie de styles, d'univers artistiques, comme ça, on peut aller rejoindre le plus de gens possible, aller démocratiser la danse », avance Pauline Gervais, fondatrice de la compagnie Pauline Berndsen Danse, artiste en danse et chorégraphe.
La programmation mêle spectacles gratuits et payants, portés par des artistes du Québec, du Canada et de l’international. La 23e édition se concentre cette année sur un volet autochtone, un focus sur la Pologne, ainsi qu’un accent sur la street dance.
Si le festival s’est toujours positionné comme une vitrine pour les artistes autochtones, cette année est la première avec un volet à proprement parler, co-commissarié par Barbara Diabo et Ghislain Picard.
« Pour ceux et celles qui n'ont pas le budget ou qui préfèrent aller voir un spectacle en extérieur qui est un peu plus accessible en termes de format, on est à la montagne, donc au Belvédère [Kondiaronk] du Mont-Royal », débute-t-elle, parlant de la fin de matinée du 6 septembre qui accueillera dès 11h30 trois courtes œuvres ainsi qu’un pow-wow qui clôturera le tout.
Celle qui travaille aussi aux communications pour le Festival Quartiers Danses mentionne la soirée Voix autochtones d'ici et d'ailleurs qui a lieu le 13 septembre 2025. « On va pouvoir retrouver plusieurs artistes. On a même, entre autres, un extrait de danse de Lou Lou la Duchesse de Rière, qui est une artiste en danse burlesque vraiment reconnue à travers le monde. »
Le cinéma sera également à l’honneur avec une projection de courts-métrages autochtones du Québec le 8 septembre à 17h, à l'Office national du film du Canada (ONF). « On en a vraiment pour tous les goûts, même pour les amateurs de danse à la télévision », affirme Pauline Gervais.
Autre temps fort de la programmation, qui chaque année cible un pays en particulier : le focus sur la Pologne.
Pauline explique que le projet est le fruit d’un échange artistique avec la Pologne, qui a permis à trois chorégraphes — Charles Brecard, Jason Martin et elle-même — de créer une œuvre en Pologne avec le Ballet de l'Opéra de Wrocław. Cet échange se poursuit maintenant à Montréal, où la compagnie polonaise est invitée à présenter des extraits d'œuvres « plutôt axées néoclassique. »
« Il y avait un pont à créer, il y avait de belles opportunités pour créer un vrai échange Canada-Pologne ou Montréal-Wrocław. »
Le Ballet de l’Opéra de Wrocław prendra d’ailleurs part à la soirée Montréal rencontre la Pologne – Acte II le 11 septembre ainsi qu’à l’acte 3 le lendemain. Ces deux soirées sont prévues au Studio-Théâtre des Grands Ballets Canadiens.
Pour Pauline Gervais, la force du FQD réside dans une programmation accessible à tous. Par exemple, le festival accueille des performances en amont des spectacles dans l’Atrium du Studio-Théâtre des Grands Ballets Canadiens dans le cadre de la série Les Préludes du FQD
« C'est vraiment un format beaucoup plus court, beaucoup plus informel. Donc pour quelqu'un qui ne sait pas s'il veut voir un spectacle au complet d'une heure et demie, là c'est à peu près 30 minutes », explique-t-elle. Après la performance, le public a l’occasion de rencontrer les artistes et de discuter avec eux.
Afin de sortir des sentiers battus, elle évoque Charles-Alexis Desgagnés qui propose du 8 au 12 septembre Ouvre mes yeux, un spectacle qui se déroule dans son loft qui offre une perspective unique, moins traditionnelle, selon elle. « Si on reste encore dans le cadre informel, c'est vraiment un spectacle in situ où tu peux rentrer dans le loft de l'artiste, tu peux te balader, découvrir son univers. »
Elle ajoute à cela la soirée Québec en scène : À la croisée des danses contemporaines, se déroulant le 5 septembre, qu’elle recommande également aux néophytes. Le spectacle, qui accueille Ivanie Aubin-Malo, Zachary Bastille et elle-même, donne la place à des voix un peu plus jeunes de la scène artistique.
Les familles peuvent profiter de leur côté du FQD mini, de retour pour une troisième année avec deux spectacles destinés à un jeune public : Insectoïdes, gratuit, qui est suivi d’un atelier, et Chemin aux mille pousses, une proposition payante.
Pauline Gervais recommande aux fins connaisseurs la soirée du 6 septembre, dédiée à l'acte 1 de du focus sur la Pologne avec Kyra Jean Green et Janusz Orlik.
« Kyra Jean Green a une signature pour ceux qui la connaissent qui est électrisante, je veux dire sa bouche est théâtrale, c'est très physique. Il y a aussi Janusz Orlik qui est un chorégraphe polonais qui va présenter un solo de 65 minutes sur la musique de Henryk Mikołaj Górecki. Puis ça, c'est vraiment une œuvre qui est très poétique, très touchante, très puissante. »
Autre incontournable pour la chorégraphe, la soirée d’ouverture du FQD qui a lieu le 4 septembre 2025 à la Cinquième Salle.
« On a les Grands Ballets Canadiens, on a Charles Brecard, A’nó:wara Dance Theatre, donc autant la danse autochtone que le néoclassique, et la danse avec Charles Brecard qui fait un peu plus du street dance fusionné avec du contemporain avec sa signature à lui », ajoute-t-elle.
Une programmation large, qui permet de découvrir autant des artistes établis que des artistes émergents, dans différentes disciplines. Programmation complète et informations ici.