Inscrivez-vous
Des offres exclusives et événements gratuits
Entre récits longs et courts, fiction et réalité, le printemps offre une floraison de lectures. Voici 5 suggestions de livres à paraître ce mois-ci que vous pourrez emporter au parc.
Dans La vieille qui court, Catherine St-Germaine nous plonge dans une profonde amitié entre Madeleine et Caro. Malgré son Alzheimer, Madeleine, âgée de 96 ans, refuse d’aller en résidence. Sa mémoire lui fait défaut, mais ça ne l’empêche pas de raconter à Caro sa jeunesse, entre Sherbrooke, le Broadway des années 50, ou les marathons de New York, Los Angeles et Montréal.
« Tsé, Caro, la vie, c’est pas un pique-nique… Des fois, pour te sortir du trou, faut que tu forces en mautadit. Pis quand tu tombes, tu te r’lèves pis tu continues. Faut jamais que tu lâches, jamais. »
L’auteur Benoît Picard transporte les lecteurs dans les paysages de son enfance, à Kamouraska. Avec Pour qu’il reste des vagues, il signe un nouveau roman qui est un récit à trois voix marqué par un mystère familial.
« Je me demande si la vie que Sébastien rêve pour Jeanne ressemble à celle qu’elle s’est construite loin du manoir. Je suis convaincue qu’elle a réussi à la rendre magnifique, à sa façon. »
Avec Plage Laval, l’écrivaine Rafaële Germain revient à la fiction en publiant une histoire qui aborde des thèmes tels que les relations intergénérationnelles, la vieillesse, la mort, ainsi que l’individualisme.
On y retrouve Laurence, qui décide de vendre sa maison du Plateau pour s’installer dans un vieux chalet, après une rupture avec le père de sa fille. Elle décide de mener à bien son projet qui l’amène au bord de la rivière des Mille-Îles, où elle fera des rencontres, mais pas seulement.
L’auteure à succès au Japon Hika Harada voit son roman La bibliothèque des auteurs disparus arriver au Québec. Dans cet ouvrage, le personnage de Otoha Higuchi se décide à travailler dans une petite bibliothèque de la banlieue de Tokyo qui n’est ouverte que la nuit et qui regroupe des collections assez particulières : des bibliothèques personnelles d’auteurs décédés.
Otoha apprend peu à peu les histoires douloureuses qui ont marqué ses collègues. Un mystère demeure cependant : qui est le propriétaire énigmatique ?
Le poids d’un piano est un roman à deux récits qui évoque aussi bien l’errance que l’introspection. Jennifer Tremblay, cofondatrice des Éditions de la Bagnole, nous présente une œuvre intime et universelle. Elle y expose sa vie personnelle et les réflexions qu’elle a eues lors de son séjour à Liverpool.
« Pendant un séjour à Liverpool, où j’ai senti plus que jamais que le monde avait changé, j’ai voulu raconter un autre voyage, un voyage plus long, beaucoup plus long, que je traîne comme un bulbe planté dans mon cœur, parce que ça a été une expérience extravagante. J’étais partie après m’être dépouillée de tout ce que je possédais. Il ne me restait plus dans ce monde que quelques vêtements, des livres et un vieux piano. Pendant ce voyage, il y a eu surtout l’écriture et la solitude, mais aussi la joie pure, la liberté exponentielle. Puis il y a eu une tragédie. Malgré ça, malgré aussi ce qu’on appelle « les vicissitudes », j’ai réussi à écrire un roman. En Angleterre, une nuit, j’ai rêvé à Marguerite Duras. Elle tournait un film. Moi, j’aurais surtout voulu lui parler de La vie matérielle parce que j’étais en train d’écrire ce récit, le livre du livre, Le poids d’un piano, qui est exactement ça : le poids de la vie matérielle. »
Les dates de publication peuvent être sujettes à des changements. Pour plus de détails, consultez les sites des maisons d’édition. Retrouvez nos suggestions des mois précédents ici.