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La SPACQ-AE a publié le 26 avril dernier une lettre ouverte dans La Presse afin de soutenir la plateforme MUSIQC, qui avait été lancée en février dernier. Ariane Charbonneau, directrice générale de la SPACQ-AE, signe ce texte dans lequel elle appelle le gouvernement du Québec à soutenir le projet.
« Alors que MUSIQC a rapidement démontré sa pertinence — avec plus de 213 000 visites et des milliers d’abonné·e·s en seulement deux mois — il est essentiel que cette vitrine indépendante, locale et humaine reçoive le soutien nécessaire pour assurer sa pérennité et son développement. », souligne le communiqué envoyé par la SPACQ-AE.
La lettre ouverte, publiée dans La Presse, explique que le développement de MUSIQC a été rendu possible grâce à un premier soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), auquel s’est ajouté un investissement direct de la SPACQ-AE.
Afin d'assurer la pérennité de la plateforme, une demande formelle a été envoyée au ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ), qui « a annoncé son refus de soutenir MUSIQC à la veille du lancement, qui coïncidait également avec le jour de l’annonce de la nouvelle stratégie France-Québec pour la découvrabilité et la diversité des contenus culturels en ligne de pair avec le Ministère de la Culture de France. Un refus qui nous laisse profondément perplexes », peut-on lire.
« Le budget 2025-2026 du gouvernement du Québec a démontré une volonté claire de soutenir la culture, avec des enveloppes significatives annoncées. Dans ce contexte, il nous semble légitime de croire qu’il existe une marge de manœuvre pour appuyer une initiative comme MUSIQC — d’autant plus que le fédéral, lui, y a déjà vu un projet porteur et a choisi d’y investir », ajoute Ariane Charbonneau dans la lettre.
La publication de cette lettre ouverte se veut également un signal d’alarme pour l’ensemble de l’industrie musicale : « Le cas de MUSIQC est symptomatique d’un problème plus vaste. Depuis plusieurs années, l’investissement public dans le secteur musical est en stagnation, voire en régression, par rapport à d’autres secteurs culturels qui ont connu une croissance soutenue. »