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La série de textes Poésie du quotidien présente des sujets prosaïques avec une teinte poétique.
Étant très ambivalent sur la question du port du voile, les intolérants tolérés, et tout
le bataclan, je voulais tenter de pousser plus loin ma réflexion. Premièrement, j'ai
observé que je supportais de moins en moins le bruit des gens qui s’amusent dans les
bars, particulièrement sur la rue Rachel que j’habite. Vers minuit, la rue se transforme
en véritable mur des lamentations. Le jour, il y a le carillon des églises et des
cantillations de tout genre, que je ne peux souffrir. J’ai également tenté une expérience
en deux volets. Le premier me permettant de me débarrasser quelques temps, de tous
ces bruits qui m’exaspèrent, surtout que l’on dit que le bruit abrutit. J’ai donc fait
construire au milieu de mon salon un cube de 1,60 m sans fenêtre ni porte, avec
seulement une petite trappe pour entrer. Je me suis imposé d’y vivre une semaine;
complètement nu. Le premier volet m’a permis de constater que davantage la nudité,
que l'isolement et le silence m’aura fait perdre momentanément la raison. Le deuxième
volet qui consistait à observer comment se comporte quelqu'un qui a perdu la
raison chez les cons, a démontré qu’il ne faut pas les mélanger, car un essaie
d’éliminer l’autre, et vice versa.