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La série de textes Poésie du quotidien présente des sujets prosaïques avec une teinte poétique.
Les deux pieds dans le ciment. La tête recouverte d’un épais bandeau blanc, afin d’empêcher ses cheveux devenus fragiles au vent de chuter. Federer s’est amené sur le central, comme un blessé sur un champ de bataille, prêt à capituler.
Petits coups droits sans vie et revers assoupis . Plus de services scalpels sans appel . Puis des erreurs à la pelle . Lent comme un homme de 41 ans. Humilié de tous les côtés sauf dans son élégance et sa dignité. C'est le scénario que ce génie du tennis nous a évité, en retournant tout doucement dans sa lampe magique...
Roger Federer c’était une finesse infinie, émaillée de fusées éblouissantes sur un ensemble éthéré. Et ce tableau surréaliste a duré plus de deux décennies.
On parlait souvent de ses matchs, comme le spectacle qu’avait donné le «maestro». C’était à se demander s’il était artiste ou joueur de tennis. Chose certaine, on ne l’a jamais qualifié de «machine à balles»
Par moments, il exécutait des coups insensés qui défiaient la gravité . Mais l’apesanteur l’amenait parfois jusque «dans la lune.». Ces absences, que son talent compensait la plupart du temps, lui a tout de même coûté quelques «Grands Chelems».
Sa virtuosité, doublée de sa personnalité, en a fait le modèle idéal pour la jeunesse; en plus du joueur le plus admiré dans tous les stades du monde entier.
En ce qui a trait au « goat », les amateurs de statistiques peuvent les consulter.