Du premier au 22 mai, le Centre Segal présente April Fools, une sulfureuse épopée musicale écrite par la chanteuse israélienne Keren Peles et inspirée de sa vie. 

Auteure-compositrice célèbre en Israël, Keren Peles cumule les disques d’or et compose pour de multiples chanteurs israéliens tels que Miri Mesika ou Harel Skaat. Sa poésie qui nous était jusqu’alors inaccessible parce qu’écrite en hébreux se retrouve pour une première fois traduite dans cette production qui inaugure la réouverture du Centre Segal suite à la pandémie. 

Jouée à guichets fermés en Israël, cette romance entre une chanteuse au sommet de sa carrière (Eva Foote) et un homme s’apprêtant à se marier (Daniel Murphy) a été traduite en anglais et adaptée pour le public nord-américain à partir des chansons mêmes de la vedette israélienne. Le metteur en scène Moshe Kepten nous vient d’ailleurs directement d'Israël où il a monté la version en hébreu qui a tant fait succès, pour travailler sur cette nouvelle traduction, promettant qu’elle soit à la hauteur de l’originale. 

Classée 18 ans et plus, la pièce se présente sous un format très original; un groupe de chanteurs inspiré des choeurs grecs composé des personnages symboliques Confiance, Doute, Morale, Libido, la Poétesse et la Musique pour permettre aux spectateurs d’accéder aux pensées de notre héroïne et ce, via des interprètes de talent bien connus du Centre Segal comme Julia Juhas (Morale) qui a joué dans le film Hairspray sorti en 2007 ou la violoncelliste Zou Zou Robidoux (Musique) qui a contribué aux dernières sorties de Basia Bulat. Se joint à ce casting de talent le célèbre chorégraphe Sean Cheesman, qu’on a pu voir comme juge à l’émission américaine So You Think You Can Dance. 

Véritable conte d’empowerment féminin, la directrice artistique et générale du Centre Segal dit d’April Fools que la pièce « nous encourage à accepter qui nous sommes vraiment, avec toutes nos imperfections, et comment notre sensualité et notre sexualité font partie de notre identité et nous rendent plus puissante, plutôt que de servir de distraction. »

Parlant de distraction: il s’agit bien du premier spectacle qui encourage ses spectateurs à regarder leur téléphone pendant la représentation! En effet, en collaboration avec VideoCompany et FunToad, la production est enrichie d’effets multimédias ainsi que d’une application interactive permettant aux spectateurs de s'immiscer dans l’intimité d’Eva en lisant ses textos et en visionnant les photos qu’elle envoie à son amant. Ils pourront également influencer l’histoire en votant via l’application. 

Pour les curieux, une conférence virtuelle en direct sur les thèmes du spectacle sera offerte gratuitement sur les plateformes Facebook et Youtube du Centre Segal le 1er mai à 11h00.

Pour réserver votre place, rendez-vous sur le site web du Centre Segal.