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Le Festival de la poutine de Drummondville s’est conclu samedi 9 août. Énergie à revendre, artistes qui emballent la foule et prestations marquantes ont été au rendez-vous sur la scène Loto-Québec pour la clôture de la 18e édition du festival.
Billie du Page n’a rien à envier aux « main pop girls » de notre époque. La présence scénique de l’artiste de 20 ans, qui a amorcé sa toute première tournée de festivals de sa carrière, s’impose avec évidence. Elle bouge et danse avec aisance d’un côté à l’autre de la scène, interagit avec son public avec beaucoup de reconnaissance et de naturel, tout en maintenant un contrôle vocal sans faille.
La chanteuse de Fake Friends, le titre qui a lancé sa carrière, a offert au public un concert dynamique de près d’une heure, jouant presque l’entièreté de sa discographie. Elle a également joué l’une de ses chansons inédites, Pourquoi tu ne m’appelles plus, sur la thématique du ghosting. Fidèle à son style, le morceau est un véritable ver d’oreille, entraînant et bien ficelé, qui laisse entrevoir un nouveau chapitre prometteur dans sa jeune carrière.
Accompagnée de deux jeunes danseurs (très talentueux, qui complètent bien l’espace scénique partagé avec la chanteuse et qui ont ajouté une tonne d’énergie au spectacle), Billie du Page est une vraie bête de scène, remplie de charisme. On lui souhaite de continuer de percer et d’obtenir le succès qu’elle, très clairement, mérite amplement.
L’ambiance a basculé dans une énergie encore plus chaleureuse et complice dès l’arrivée de Jay Scott, visiblement ravi d’être de retour au Festival de la poutine pour une seconde fois.
L’artiste est habile avec la foule avec qui il interagit avec humour, demandant notamment aux festivaliers de « sortir leurs vapes, ou leurs lighters, ou tout ce que les jeunes au primaire font de nos jours » pour sa reprise de l’Amour, de Karim Ouellet. Devant des milliers de lumières, Jay Scott a livré une touchante performance tout en douceur de la pièce; un moment fort du spectacle.
Que ce soit avec ses morceaux plus connus comme Copilote, Woodstuck ou Take Me Home, ou avec du plus vieux matériel comme Un peu trop vite, la foule semblait connaître tous les titres du spectacle de plus d’une heure du chanteur. Son public s’est d’ailleurs fait un plaisir de lui chanter deux fois un joyeux anniversaire pour la veille de ses 36 ans. Son passage sur la scène Loto-Québec a de loin été celui qui a le plus enflammé le public du Festival de la poutine de Drummondville.
Le groupe de hip-hop français IAM a été le dernier acte du festival. Constitué de cinq artistes, IAM est considéré comme l’un des groupes qui a popularisé le rap en France au cours des années 1990. Je danse le mia est un morceau culte du rap français.
Bien que moins connu au Québec, le groupe de renom a livré un spectacle énergique et percutant, avec des titres comme Nés sous la même étoile et Independenza. Leur prestation, à la fois nostalgique et toujours actuelle, a ajouté une touche internationale et historique à la programmation de cette 18e édition.