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Jeudi 19 juin, dans le cadre des Francos de Montréal, La Fouine a enflammé la scène du MTELUS. Après une première partie réussie assurée par Jay Seven, le rappeur a enchaîné les classiques, porté par un public montréalais survolté.
Dès les premières minutes, le public a été plongé dans l’univers de l’artiste. Sur le grand écran au fond de la scène, des images à l’esthétique rétro ont défilé : paysages stylisés, visages familiers, scènes de tournée. Un montage rythmé, presque cinématographique, qui a introduit La Fouine et son équipe avant même leur arrivée sur scène. Une bande-son intense accompagnait le tout, donnant le ton de la soirée à venir.
Dès les premières secondes de Qui peut me stopper, la salle était debout, les mains levées, les voix prêtes. Le public, déjà en fusion, n’a cessé de scander les paroles, d’acclamer l’artiste entre chaque chanson, et de crier son nom à la moindre occasion. L’ambiance ne s’est jamais relâchée, portée par une foule engagée et une présence scénique habitée, proche et intense.
Les titres les plus attendus ont résonné comme autant de rendez-vous partagés : Tous les mêmes, Veni vidi vici, Quand je partirai… Des morceaux repris en chœur, mot pour mot. Sur Du ferme, La Fouine s’est arrêté, laissant au public le soin de chanter à sa place. Une salle entière portée par une seule voix, la leur, dans un moment suspendu de complicité pure.
Puis, sur Papa, le ton a changé. Plus intime, la chanson a éveillé une autre forme d’intensité. Pas moins vibrante, mais plus intérieure. La foule, toujours aussi investie, a accompagné chaque parole avec une justesse d'émotion rare.
Au fil du concert, La Fouine a redoublé d’attention pour son public. Il s’est approché du bord de la scène, s’est assis, a tendu le micro. Il a ponctué son set de gimmicks vocaux repris en chœur par le public, encouragé la salle à sauter, à vibrer, à ne rien garder en réserve. La connexion était palpable. Un public qui a tout reconnu, a tout repris, et a accompagné chaque mot avec ferveur.
Parmi les moments marquants, l’interprétation de Ma meilleure, en duo avec Zaho, a touché un sommet d’intensité. Absente ce soir-là, la chanteuse s’est tout de même adressée au public dans une courte vidéo projetée juste avant le morceau.
Le concert s’est terminé avec D’où l’on vient, clôturant la soirée sur un titre fort, fédérateur, à l’image du lien que La Fouine a tissé tout au long du show.
Avec son mélange de textes puissants, de moments suspendus et de générosité scénique, La Fouine a livré un concert à l’image de Montréal : intense, franc, chaleureux et profondément vivant. Il s’est concentré sur l’essentiel : sa musique, son public, et le bonheur simple d’un moment partagé. Une soirée dont on ressort le sourire aux lèvres et le refrain en tête.
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