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Le Festival International Présence autochtone (FIPA) souffle ses 35e bougies cette année, célébrant avec des activités de musique, d’art visuel, de cinéma et bien d’autres, comptant plus d'une soixantaine de propositions artistiques à travers leur programmation. Se déroulant du 5 au 14 août dans la métropole, l’édition 2025 du festival désire continuer de mettre en valeur les traditions, les créations contemporaines et l’engagement social des cultures autochtones, et ce, issues de partout à travers le monde.
Le théâtre Outremont accueillera la soirée d’ouverture du 5 août, mais également la visite de l’artiste Bunna Lawrie, militante originaire de l’Australie, et la première mondiale de la projection du film Florent Vollant : Innu, réalisé par Isabelle Longnus, le 8 août.
Place à la musique, alors que les 6 et 7 août, de nombreux concerts à ciel ouvert se dérouleront sur la place des Festivals, la programmation du FIPA présentant notamment le groupe punk rock 1876, Kong, originaire de Whapmagoostui, et Les passeurs, un spectacle rassemblant sur scène le poète Jacques Newashish et Andrée Lévesque-Sioui, une artiste wendat. Présence autochtone présentera également, au cours de sa 35e édition, des concerts offerts par les groupes Shauit, Native Mafia Family et Maten.
Le Festival International Présence autochtone réserve également un grand volet pour le 7e art, projetant des films tels que le court métrage Midnight at the Lonely River d’Abraham Côté ou encore Inkwo, un film d’animation d’Amanda Strong.
En plus des films de fiction présentés au cours des festivités, des documentaires auront également leur place sur les grands écrans de la ville, notamment La chute du ciel de Gabriela Carneiro da Cunha et Genocide in the Wildflower State, un film de Frank Rijavec présentant, sous la lentille de la caméra, les impacts des pensionnats autochtones.
Finalement, le soir de clôture sera célébré par la projection de l’œuvre Free Leonard Peltier, racontant le récit du prisonnier politique et leader autochtone Leonard Peltier, maintenant sorti d'incarcération après plus de cinquante ans.
Parmi les arts rassemblés lors du festival, des expositions prendront également place dans divers lieux montréalais avec des projets tels que Présences autochtones : graphisme et cultures en miroir, dévoilant des archives des 35 ans de célébrations du FIPA. D’autres expositions se tiendront, telles que Je te prête mes mocassins, à la Maison du développement durable, et Quand les oiseaux reviennent, à la Guilde.
Des activités familiales seront également offertes, telles que l’installation du grand tipi, des performances de tambours, des danses traditionnelles, des kiosques d’artisanat et du skateboard.
Selon André Dudemaine, cofondateur du festival, le FIPA se trouve au cœur de la culture montréalaise, le festival représentant « l’âme de la ville de Montréal, qui se situe d’ailleurs sur des territoires autochtones » et étant également une forme de lutte contre les oppressions passées et présentes, rassemblant les peuples autochtones de partout autour du globe.
Consultez la programmation complète sur le site internet du FIPA.