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Pour son premier long-métrage, Amro Hamzawi dirige sa sœur Nora dans la peau d’une trentenaire désabusée et perdue qui cherche à devenir adulte. Si le film reste chaotique et fade, on peut saluer la justesse de ses interprètes et de son actrice principale. Sorti en France en septembre 2020, Éléonore sera projeté dans les salles québécoises dès le 14 mai prochain.
Romancière ratée, célibataire volage aux cheveux teints et à l’appartement aux allures de chambre d'étudiante, Éléonore (Nora Hamzawi), 34 ans, a décidément bien du mal à grandir. C’est en tout cas ce que lui reprochent sa mère bourgeoise et désenchantée (Dominique Reymond) et son insupportable sœur à la vie bien rangée (Julia Faure). Pour remédier à cette existence dissolue, elles contraignent Éléonore à tirer un trait sur sa carrière d’autrice. Elle devient alors l’assistante d’Harold (André Marcon), un éditeur de romans érotiques.

Co-scénariste du long-métrage à succès 20 ans d’écart, on se demandait ce qu’Amro Hamzawi allait nous réserver pour son premier film comme réalisateur. Inspiré, il sollicite sa sœur cadette pour incarner le personnage principal, celui d’une femme dépressive, gaffeuse et désinhibée. Campée avec brio par Nora Hamzawi, l’actrice s'épanouit dans ce registre qu’elle connait bien pour l’avoir interprété souvent en tant qu’humoriste ou chroniqueuse radio.
C’est malheureusement un des seuls points positifs de l’œuvre. Lisse et sans contraste, il peine à émouvoir ou à faire rire. Même les quelques traits d’esprit bien sentis tombent à plat, plombés par le manque de rythme général et par une photographie lugubre.
Trop caricaturaux, on a du mal à s’attacher aux personnages même bien interprétés. Campé avec justesse par André Marcon, Harry l’éditeur misogyne aurait mérité une bien meilleure partition. La relation qu’il développe avec Éléonore sonne tellement faux qu’on se demande bien comment ces deux-là parviennent à l’entretenir.
Dominique Reymond et Julia Faure réussissent également à s’en sortir malgré la faiblesse de l’écriture de leurs personnages antipathiques à l’extrême et sans nuances.

Peut-être conscient que le numéro de trentenaire inadaptée sociale à la « Bridget Jones » a mal vieilli, Amro Hamzawi tente d’étoffer son propos. Plein de bonnes intentions, il cherche à moderniser le personnage pourtant déjà très aseptisé par rapport à l’iconique Renée Zellweger. Malheureusement, le film accouche d’un fourre-tout maladroit, parfois à la limite du sexisme. L’auteur se perd en voulant traiter à demi-mot du racisme, des réseaux sociaux, d’homosexualité féminine, du deuil ou encore des relations amoureuses chez les seniors.
Consensuel à souhait, Hamzawi en rajoute une dernière couche avec une critique facile de la bourgeoisie qui vient lisser un peu plus un scénario extrêmement prévisible.
> Éléonore d’Amro Hamzawi avec Nora Hamzawi, André Marcon, Dominique Reymond, Julia Faure (France, 2020, 1 h 25). En salle le 14 mai au Québec.
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