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Sur la Côte-Nord, la réalisatrice Kim O’Bomsawin part à la rencontre de la poétesse innue Joséphine Bacon et de sa Côte-Nord natale. Ce documentaire émouvant et sensible met en lumière ce qui subsiste de la culture foisonnante dans laquelle l’autrice a en partie grandi.
Le regard perdu dans l’horizon de Sept-Îles, Joséphine Bacon contemple son passé. Elle se rappelle ses ancêtres et leur histoire dont la mémoire et le mode de vie s’estompent, peu à peu remplacés par les préceptes de notre société moderne.
Pour mieux comprendre cette fracture qui a eu lieu entre la génération de la poétesse et la précédente, Kim O’Bomsawin (Ce silence qui tue) remonte le temps. Née en 1947 dans une communauté innue installée à côté de Baie-Comeau (Côte-Nord), elle est arrachée à leur mode de vie traditionnel et semi-nomade à l’âge de six ans. Envoyée au pensionnat de Maliotenam, à quelques kilomètres de Sept-Îles, elle côtoie cependant des familles innues voisines pendant sa douloureuse scolarité.
Documentariste et réalisatrice, ce n’est qu’en 2009 qu’elle publie ses œuvres poétiques dans le recueil Bâtons à message/Tshissinuatshitakana. Dans cet ouvrage, elle rend hommage à ses ancêtres et à sa langue en disparition, l’innu-aimun.
Photo : Terre innue
Désireuse de préserver son patrimoine et ses traditions, Joséphine Bacon nous emmène sur les traces de son héritage. Elle nous partage le savoir d’un peuple multimillénaire. Par ses textes et par l’art, elle tisse un lien entre l’identité québécoise et innue qu’elle tente de transmettre aux jeunes de sa communauté. À travers ses rencontres avec ses amis, elle nous touche par sa sagesse et sa détermination à faire rayonner sa culture.
Pendant la plus grande partie du documentaire, la poétesse innue Marie-Andrée Gill l’accompagne. Ensemble elles échangent sur leurs histoires. Puis on s’entretient avec Adèle, amie d’enfance de Joséphine Bacon. Elle raconte son expérience avec émotion, lorsqu’elle aussi a dû passer des bois aux murs des pensionnats.
Illustré par des vidéos d’archives, on comprend mieux les traumatismes que les Innus ont subis ces dernières décennies.
Superbement filmées, les images de la poétesse qui marche sur les paysages du nord qu’ont foulé ses ancêtres Papagasik ou Missinak nous rappellent que l’héritage est précieux pour trouver un remède à la discrimination et au désespoir.
> Je m’appelle humain est disponible sur la plateforme ICI Tou.TV il est également projeté en salle au Cinéma du Musée.
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