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La performance chorégraphique menée par Clara Furey boucle sa tournée cosmique avec deux ultimes représentations montréalaises à l’Usine C.
Dans la grande salle de l’Usine C, les spectateurs se pressent, passent et dépassent des corps immobiles, figés par l’attraction tellurique de la scène. Couvrant la mélodie râpeuse et désordonnée des froissements de tissus, un canon angélique s’élève. Implorant une bouche aussi large que le ciel.
La poésie de ce premier tableau est indéniable; elle joue habilement avec le champ lexical de l’attraction, la dichotomie entre la gravité de la matière et l’immatérialité de l’énergie, la pesanteur et l’apesanteur, suggérant une élévation cosmique vers l’infini et au-delà. Parce que, oui, nous, les humains inconfortablement posés sur nos kilos de plumes, nous sommes là pour cela.

La performance chorégraphique, portée par Clara Furey, Francis Ducharme, Winnie Ho, Peter Jasko, Benjamin Kamino, Zoé Vos et Tomas Furey, débute comme un éloge de la lenteur de l’éveil. Les corps solitaires se meuvent, errent comme des électrons libres progressivement attirés par la fusion des amours. Les étreintes spasmophiliques envoutent par leur esthétique. Clara Furey œuvre pour faire vibrer l’espace, transformer les corps et révéler les flux énergétiques.

Sur scène, la progression du mouvement est lente, très lente. L’électroacoustique de Tomas Furey plaisante, inquiétante, envoutante, déroutante, puis, au climax de la performance : proprement anxiogène. Les corps s’engluent dans un mimétisme lassant, suggérant la collaboration et la création d’un flux d’énergie commun dans la reproduction du geste.
Malgré tout, force est d’admettre que la fusion, la démantibulation des corps lancés à bras ballants comme des hélices relèvent de la prouesse physique et génèrent de réelles bouffées hallucinogènes. Entre deux hélices propulsées vers le ciel, les humains du public et leurs kilos de plumes sont littéralement happés par un vortex spatio-temporel dans lequel l’image se distord, exposant le temps d’un battement de ciel les milliers de particules qui nous entourent et qui, dans leur petit rien, forment notre grand tout. Vers l’infini et au-delà.
Cosmic Love était présenté à l’Usine C les 3 et 4 décembre, parachevant la boucle de sa tournée sidérale.
Conception et direction artistique : Clara Furey
Chorégraphie : Clara Furey en collaboration avec Francis Ducharme, Peter Jasko, Winnie Ho, Benjamin Kamino, Simon Portigal, Zoë Vos
Interprètes : Francis Ducharme, Clara Furey, Tomas Furey, Winnie Ho, Peter Jasko, Benjamin Kamino, Zoë Vos
Compositeur et musicien : Tomas Furey Conception lumières : Alexandre Pilon-Guay
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