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Dans sa nouvelle création Mountains are mountains, la chorégraphe Dana Gingras questionne l’impact du temps sur nos existences. Présentée à l’Agora de la danse du 22 au 25 mars prochain, sa pièce présente deux duos en ascension parallèle sur l’aiguille du temps.
Comment passer le temps lorsque l’on est enfermé chez soi et qu’autant notre corps que nos idées tournent en rond? Après un épisode pandémique hors de toute attente, Dana Gingras s’est penchée sur la quête constante et infinie du futur. Essence de notre humanité, le temps a beau être partout, son emprise est impossible. Comme l’ascension d’une montagne, la quête de notre futur ne sera jamais qu’une lutte inatteignable. On aura beau entrevoir ce qui nous semble être le sommet, on se rendra vite compte que ce n’est qu’un autre col qui en cache un autre… Belle métaphore choisie par Dana Gingras pour aborder cette quête infinie qui ronge notre condition d’être humain. Mountains are mountains se présente comme une possibilité d’englober le temps moment par moment, sans appréhender son passage.
Fil conducteur de la pièce, les montagnes font partie intégrante du processus de création. C’est d'ailleurs sur le Mont Calvo (Italie) que les deux duos se rencontrent pour la première fois et qu'imprégnés du paysage alentour, ils se présentent leur création. L’impact du relief sur le corps renforce indubitablement le lien entre élévation physique et passage temporel.
Dans Mountains are mountains, deux duos de danseurs (Josh Martin/Rob Abubo et Louise Michel Jackson/Justin de Luna) s’unissent pour une ascension obsessive et énigmatique. D’une escalade extérieure à une lutte intérieure, on navigue entre l’appréhension du temps qui passe et l’acceptation du moment présent. Si le premier duo est une étude de l’entropie temporelle, le deuxième est beaucoup plus contemplatif, presque spirituel, et se concentre sur ce qui nous transporte au jour le jour. Le mélange des genres, entre danse, musique live de Jim White et projection documentaire d’Erin Weisgerber, donne à la pièce une dimension métaphysique et viscérale : sans prétention intellectuelle, la création est avant tout sensorielle et kinesthésique. En travaillant avec tous nos sens, Dana Gingras montre que « le but de la vie n’est pas ailleurs, mais dans la vie elle-même ou même à l’intérieur de nous ».
La chorégraphe nous invite à nous laisser happer par nos émotions; par la matière, les lumières, la musique, la danse… et laisser le temps s’écouler paisiblement.
Prêt pour la grande ascension de Mountains are mountains ? Rendez-vous à l’Agora de la danse du 22 au 25 mars pour prendre le temps.
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