Dans le cadre du Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE, Alex Cuba se produira le 3 Mars 2017 au Club Soda. Cet auteur-compositeur-interprète d'origine cubaine présentera notamment les chansons de son dernier album Healer. Pour l'occasion, nous avons eu la chance de discuter avec lui de son parcours, de ses influences et de ses projets à venir.

Un artiste au-delà des frontières

Issu d'une famille de musiciens, Alex Cuba semble prédestiné pour la musique. Il grandit dans la ville d'Artemisa, où il apprend à jouer des claves dès l'âge de quatre ans, et de la guitare deux ans plus tard. Son intérêt pour la création vient un peu plus tard: il compose sa première chanson à 17 ans, alors qu'il est en déplacement à Miami. « Ce voyage est un déclencheur et m'offre un espace nourrissant ma créativité », confie l'artiste.

Six ans plus tard, en 1999, il s'installe au Canada. Alexis Puentes de son vrai nom y entame alors une carrière en duo avec son frère jumeau, Adonis. C'est en 2004 qu'ils commencent respectivement leur carrière solo tout en continuant à collaborer pour la création de chansons. L'artiste aime visiblement s'associer à d'autres musiciens. En 2009, il co-compose et enregistre notamment un duo avec l'artiste canadienne Nelly Furtado.

Force est de constater que le chanteur n'est pas en reste pour ce qui est des prix et de la reconnaissance de son travail. Il obtient en novembre 2013 un Latin Grammy, après avoir sorti l'album Static in the system - "Ruido en el sistema" en 2012. Puis en 2015, il sort l'album Healer, ce qui lui vaut d'être nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Best Latin Pop Album.

De la création à la scène

Les chansons d'Alex Cuba sont tantôt en anglais, tantôt en espagnol. Ses influences se situent au croisement de la pop, du funk et de l'Afro-jazz. « Mon univers (artistique, NDLR) est inspiré de mes voyages, et particulièrement de mon installation au Canada où je me suis fait des amis de différents horizons rapidement, ce qui m'a ouvert de nouvelles portes vers la créativité ». Même s'il avoue préférer faire des arrangements et enregistrer pendant la nuit, il assure créer à n'importe quel moment de la journée. Son inspiration naît d'une bonne nouvelle, d'un appel qui le rend heureux, du bonheur qu'il ressent, nous dit-il.

Quand on lui demande ce dont il est le plus fier à propos de sa carrière, il nous répond sans hésitation: « C'est d'avoir pu garder le contrôle sur ma créativité, et d'avoir toujours pu faire la musique que j'aime, jusqu'à présent. En fait, c'est d'avoir pu rester moi-même et d'avoir peut-être inspiré quelqu'un de cette façon ». Mais en plus d'être un créateur, l'artiste aime se produire sur scène. En 2016, il célèbre la Fête du Canada avec la foule présente à Ottawa.

Quand on l'interroge sur le concert qu'il s'apprête à offrir à Montréal, Alex Cuba répond qu'il est déjà excité à l'idée de revenir dans la ville des Festivals, et qu'il y aime beaucoup le public. Il invitera pour l'occasion Bïa du groupe Bandidas, «avec qui [il] collabore et [est] en train de faire [sa] première chanson en français». Bandidas ouvrira la soirée, et Bïa reviendra chanter en duo avec le chanteur plus tard pendant le concert.

Nous terminons notre discussion alors que l'artiste dit vouloir envoyer un message «de paix et d'amour, plus que jamais nécessaire ces temps-ci».

Ne manquez pas le show d'Alex Cuba, le 3 Mars prochain à 20h au Club Soda, avec Bandidas en première partie.