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Souvent, après plusieurs journées de festivité, il est parfois bien de se remémorer sa réaction émotionnelle au sortir de la salle de spectacle, surtout quand la pression est redescendue et qu'on a plus de recul. Ainsi, le Métropolis présentait le dernier spectacle de Groeland à Montréal le 7 juillet, où une vaste soirée pop orchestrale a depuis bien pu macérer dans nos esprits, avec San Fermin en première partie.
San Fermin
San Fermin ouvrait pour Groenland au Métropolis dans une salle déjà comble. Plusieurs s’étaient empressés d’arriver tôt pour pouvoir jouir de la performance du groupe de Brooklyn.
Le concert a duré plus d’une heure, où un pianiste, deux chanteuses du groupe Lucius (Jess Wolfe et Holly Laessig) et un baryton ont interprété des pièces tirées de leurs trois albums, incluant quelques chansons inédites, toutes de l’auteur et compositeur Ellis Ludwig-Leone. Magnifiquement étrange, San Fermin joue un folk-rock soigneusement orchestré, avec deux chanteurs au premier plan dont la voix profonde masculine (de rêve) appartient à Allen Tate. Cette voix à elle seule, détenant une ressemblance assez notable avec le chanteur de The National, vaut le déplacement.
Totalement fascinée par leur son et leur énergie, ce fut une belle découverte.
Groenland; dernier voyage
Les réjouissances se sont poursuivies avec le groupe montréalais Groenland qui présentait A Wider Space, un 2e album au souffle lumineux et joyeux. Pour une prestation encore plus magistrale, leurs chansons – qui présentent des sonorités pop, rock, folk et electro, ont été également accompagnées par plusieurs personnes aux cuivres. Le groupe débordant d’énergie du début à la fin, ce fut une joie de les voir sur scène, pour une dernière fois…
« En français! »
Avec une sincère timidité et un naturel aussi humble que tranquille, la chanteuse, Sabrina Halde, a offert une performance en français. Ce fut également un clin d’œil à la certaine fois où, en 2015 au Festival de musique émergente à Rouyn-Noranda, Pierre Karl Péladeau avait demandé, à plusieurs reprises, que le groupe joue une chanson en français. La formation n'avait alors que des chansons en anglais à son répertoire.
Finalement, le public fut bien ému de voir « chez eux » leur Groenland bien-aimé interpréter des pièces irrésistiblement dansantes. Il y avait en quelques sortes une ambiance chaleureuse, ainsi qu'une proximité avec les artistes. Leur souhaitant le meilleur pour la suite, je me dis qu'ils peuvent éprouver la satisfaction d’une mission pleinement accomplie.
Vous avez manqué Groenland à Montréal ? Ils visiteront aussi plusieurs autres villes cet été, et au courant de l’automne. Vous pouvez voir leurs dates de tournée en cliquant ici.
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