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C’est lors de la tournée de son deuxième album que Vincent Fenton, plus connu sous le nom de FKJ, est venu enflammer le MTELUS jeudi 27 octobre. Accompagné de deux musiciens et d’une première partie féérique, le co-auteur/co-compositeur de Tadow a fait vibrer la salle du Métropolis.
À peine arrivé dans la salle, l'éléctricité dans l'air est palpable. En apparence calme, le public bouillonne d'impatience à l'idée de revoir l'artiste sur scène. Pour la première fois en cinq ans, accompagné d’un nouvel album et de deux musiciens de folie, FKJ revient pour décoller les tympans du public...
Mais pour commencer, les lumières se baissent et le duo OHMA monte sur scène. Mia Garcia joue beats, basse et guitare et Hailey Niswanger alterne entre saxophone ténor, alto, flûte traversière et clavier... le tout accompagné de leurs voix angéliques et aériennes. Les deux musiciennes ont fait voyager le public pendant près d’une heure avec des rythmes et mélodies variant entre fusion, musique tribale, électro et nature, le tout donnant une musique organique et enveloppante.
Le début du concert s’est passé comme suit : une personne s’avance, allume des lumières les unes après les autres sur scène. Une ambiance de salon intimiste au bord de l’eau émerge, la scène s’éclaire et Tadow* ! ou plutôt tada ! Ce n’était pas un technicien, mais bel et bien FKJ ! Il avance vers son piano et commence à jouer une version remixée de Love Me, Please Love Me de Michel Polnareff, qu’il joue au piano à la perfection. Une fois le morceau terminé, il s’ouvre à l’audience et l’accueille dans ce qu’il décrit être sa « bulle » de création dans laquelle il a baigné pendant les deux dernières années. Il invite ensuite deux musiciens à le rejoindre, un à la basse, l’autre à la batterie, et là, finit de rigoler ! Le trio enchaine les morceaux funk-soul devant un décor de coucher de soleil au bord de l’eau. Il prend une pause, nous parle avec nostalgie des premières fois qu’il a joué à Montréal avant de nous lancer un Instand Need bien rétro et très apprécié de la salle.
Vient enfin le tour de goûter au dernier album avec un changement radical d'ambiance, beaucoup plus sombre et sensible où le piano est à l'honneur. La musique monte en intensité et se calme pour laisser entrer deux violonistes et une violoncelliste... Petit à petit, la pression remonte jusqu’à ce que l'expérience devienne absolument épique ! La salle est conquise par ce virage à trois-cent-soixante degrés : elle danse et saute aux rythmes soul jazz-funk que propose le sextet. On a même droit à une belle intro au saxophone !
Si il y a bien une chose qu’on ne peut pas ôter à FKJ, c’est qu’il sait ce qu’il fait, et qu’il le fait très bien : jouer de plusieurs instruments, tordre le son, les harmonies, faire rêver le monde autour de lui avec des ambiances rappelant par moments, Pink Floyd… C’est définitivement ce qui aura séduit le public, s’il ne l’était pas encore.
*Titre d'une chanson de FKJ & Masego
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