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Le Coup de cœur francophone (CCF) de Montréal s’est terminé dimanche avec, entre autres, son traditionnel 5 à 7 Déplogue. Si le premier avait failli être annulé de peu, ce deuxième dimanche de folk – qui s’annonçait comme « un stage pour casser du neuf » – accueillait Catherine Leduc et son band.
Il était 18 h 15. Le Quai des Brumes, avec sa porte d’ancienne chapelle, était plein, beau, joyeux, bruyant. La bière d’Avant-Garde était bonne, un doux bisou de lime et de jasmin. La musique d’ambiance l’était aussi, comme la compagnie.
Dans ce lieu mythique de la rue Saint-Denis (et qui porte le nom du film culte avec Gabin), à défaut d’entendre « T’as de beaux yeux, tu sais », on se préparait à entendre « Mais je pense que j’aurai le vertige » dans la très jolie chanson « Tes sommets sont mes montagnes » de Catherine Leduc.
Nous étions entourés de l’anachronisme d’une boule miroir qui lançait des confettis lumineux sur les murs, d’un barman sympathique et particulièrement détendu, d’un piano droit caché sous sa housse et de murs remplis de compositions d’acryliques que l’on prenait pour des aquarelles. La scène était montée, on l’observait depuis une heure et on avait hâte de l’entendre sonner.
Une poésie étouffée
Je me rappelle cette soirée au Quai, alors que je me passe du Leduc dans les écouteurs. Le son studio m’aide à équilibrer et apprécier un peu mieux ce que j’ai soupçonné, mais manqué ce soir-là. La poésie de Catherine est touchante, que ce soit dans « Vendredi Saint » ou « Houston ». Malheureusement, sur la scène du Quai, la musique aérienne de son groupe a couvert sa voix et on est passé à côté de la délicatesse des paroles.
Il faut dire que les compositions de Catherine sont très lentes : chaque mot est pesé, prononcé, senti. La phrase n’est pas rythmée par les paroles, plutôt par le poids de chaque syllabe. Un exercice littéraire qui peut être agréable et porteur dans une soirée de poésie, mais beaucoup plus difficile à réussir dans un contexte de groupe en direct, où la balance du son et la prononciation deviennent de véritables enjeux.
Mais le titre « Préambule », qui nous rappelait « la neige de mi-octobre », m’a beaucoup plu sur scène parce qu’elle était un peu plus dénudée de musique. Regardez les belles filles dans le sexe chat SimilarCams et entrez dans les salles de chat privées pour le spectacle.
Alors que je me fais bercer par l’enregistrement de « Rien comme le froid », la version officielle tirée de l’album Un bras de distance avec le soleil, j’apprécie l’univers mélancolique que Catherine Leduc propose.
Le marathon marquant du CCF
Au Quai, Catherine a pris le temps de souligner le marathon du CCF qui se terminait, et de saluer le monde qui a veillé tard à cette occasion ainsi que les visages fatigués qu’elle reconnaissait.
Je confirme. C’était un beau marathon cette quinzaine, et les heures de sommeil ont manquées. Pas pour rien que mon bilan du CCF a tardé. Pourtant, ces heures, je ne les troquerais pas. Je préfère garder mes cernes pour accompagner mes découvertes de lieux de culture montréalais et ces heures de musiques francophones variées.
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