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Le mini-album numérique Lucioles de Poésinutiles du poète et musicien Egdar Bori vient de paraître le 21 mai dernier. Il complète Parcelles de Poésinutiles, une première adaptation musicale de poèmes issus d’un recueil publié en mars 2020.
Edgar Bori a toujours été un homme discret. L’ancien membre du groupe Bori qu’il a partagé avec Stéphan Côté, Pierre Potvin et Louis Gagné a décidé de chanter à visage découvert en 2009 seulement, 18 ans après le commencement de sa carrière. Avec son nouveau volume, il s’est tourné vers le passé pour observer avec tendresse ses relations amoureuses achevées et ses rêves lointains.
L’énigmatique compositeur et interprète a mis en ligne six titres sur différentes plateformes telles que Spotify ou Deezer. Ce court album sublime le recueil Poésinutiles, sorti il y a un peu plus d’un an à l’occasion du 50e anniversaire de la nuit de la poésie. De ce livre tiré à 250 exemplaires, cinq textes ont été transposés en chansons sur un EP intitulé Parcelles de Poésinituiles. Lucioles de Poésinutiles le complète avec d’inédites adaptations de poèmes issus de l’ouvrage imprimé.
Douce mélancolie
L’œuvre commence par un bilan des 60 dernières années du chanteur. L’air est doux quand il rapporte les surprises et les miracles que le destin nous réserve occasionnellement. Semblant prendre goût au vieillissement, il détaille ses plaisirs du quotidien, son penchant pour la passion dont il se sert pour défier le temps ou pour se transformer. Puis, c’est au tour de la voix grave de Michel Garneau de résonner. Poésivernale est évidemment glaciale et venteuse. Elle raconte à quel point il est grandiose d’exister et de ressentir alors que notre planète s’éteint. Mélancolique encore, Edgar Bori interprète ensuite Posinavouée, une chanson poignante sur ces déclarations qu’on garde de temps en temps pour nous sans raison. Ces autocensures conscientes nous poussent à imaginer ce qui n’a pas eu lieu. L’inachevé est d’ailleurs abordé une deuxième fois dans une partition hypnotique de Willie LaTombe. Edgar Bori termine avec une tendre mélodie relatant l’absurdité de ces conflits qui brisent l’amour et nous laissent seuls.
Le chanteur s’amuse avec les silences pour qu’on puisse se reposer sur le ton de sa voix qui rappelle celle de Joe Dassin. Du reste, sa musique se situe entre l’arrangement moderne et la variété française plus classique qui lui donne un aspect intemporel. Avec ce bref opus, Edgar Bori éclaire nos journées de printemps par des paroles lumineuses et sages. On est enveloppés par ses compositions lancinantes et intimes pour mieux plonger avec lui dans nos sentiments profonds inavoués.
> Lucioles de Poésinutiles est disponible dès maintenant en ligne
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