À l’occasion du 50e anniversaire du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui et en collaboration avec la Place des Arts, Loui Mauffette repeint les planches de la scène québécoise avec sa nouvelle « stonerie poétique », Chansons pour filles et garçons perdus. Un voyage haut-en-couleur, célébration de la vie, d'amours et d'aventures, chantés, dansés et interprétés par une ribambelle d’acteurs québécois qui font de cette création délirante et déjantée un incontournable de la saison théâtrale. On vous donne trois raisons pour lesquelles cette pièce est un rendez-vous à ne pas manquer !

Une solide distribution

Avec une mise-en-scène signée en collaboration avec Benoît Landry, Loui Mauffette nous revient avec sa traditionnelle bande d’interprètes. Parmi ceux qu’il appelle ses passeurs de poésie, on retrouve bon nombre de visages familiers, de la scène Montréalaise mais aussi de ses autres créations qu’il dit appartenir à la même famille. Une célébration collective avec à l’affiche : Benoît Landry, Natalie Breuer, Kathleen Fortin, Émilie Gilbert, Roger LaRue, Pierre Lebeau, Jean-Simon Leduc, Gabriel Lemire, Macha Limonchik, Mylène Mackay, Catherine Paquin Béchard, Jean-Philippe Perras, Adèle Reinhardt et Marie-Jo Thério.

Un bijou poétique

Si vous connaissez déjà Loui Mauffette, sachez que Chansons pour filles et garçons perdus s’insère parfaitement dans la continuité de ses œuvres. Dans la même veine que Poésies, sandwichs et autres soirs qui penchent, cette nouvelle création est portée par un même amour des mots, de la poésie et de leurs imaginaires. Elle se construit comme une mosaïque de prose, de vers, de chansons et de danses autour de laquelle ces filles et garçons perdus se rassemblent. Un délire kaléidoscopique, un « trip » à cœur ouvert vers l’abstraction et le dépassement, dont la courte vidéo réalisée par l’équipe vous donne un excellent avant-goût :

Un contenu 100% québécois

Au cœur de cette « stonerie », un ensemble de textes épars, assemblés et sérialisés méticuleusement afin de proposer un portrait purement québécois et de rendre hommage à une multitude d’auteurs. Fait de reprises et d’emprunts, Chansons pour filles et garçons perdus s’applique à déterrer des trésors enfouis. Loui Mauffette avoue que le titre lui-même emprunte, « avec légère insolence », une chanson de son père, Guy Mauffette, célèbre acteur, poète et pionnier de la radio québécoise.

Dans les mots de Benoît Landry : « nous avons convié les fantômes du passé et les auteurs d’aujourd’hui à une grande fête des mots et des silences, une célébration du bonheur d’être ensemble ». Une occasion de redonner la parole à des auteurs et poètes québécois, sinon perdus, parfois oubliés.

Chansons pour filles et garçons perdus se jouera à Montréal jusqu’au 19 mai prochain à l'occasion de deux séries de représentations exceptionnelles qui se tiendront consécutivement au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, du 23 avril au 4 mai, et à la Cinquième Salle de la Place des Arts, du 9 au 19 mai. Pour réservez vos places, c’est ici et/ou ici. Faîtes vite !