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Secrets de famille, jalousie, frustrations, rêves brisés, règlements de comptes, apparences trompeuses, communication défaillante… Voilà ce qui se trame lors de ce huis-clos familial de l’auteure islandaise Audur Ava Ólafsdóttir, présenté en première nord-américaine au Monument-National, jusqu’au 8 octobre.
Élisabeth, la veuve d'Adam, invite ses enfants à un déjeuner pour leur faire une annonce importante. Ses filles, prêtes à discuter d'une maison de retraite et de la vente de la demeure familiale, sont très étonnées d'y voir leur frère, absent depuis plusieurs années. Ensemble, ils découvriront qui était vraiment leur père… et par le fait même, leur mère.
Ce sont cinq personnages stéréotypés qui se partagent la scène, et ce, pendant 1h20 (sans entracte). Il y a, bien sûr, la mère Élisabeth (Dorothée Berryman, en veuve pétillante et espiègle), l'aînée Marta (Marie-Ève Pelletier, convaincante en femme frustrée) avec son conjoint Martin (Sébastien Dodge, trop drôle en gendre coincé), la cadette Magdalena (Anne-Élisabeth Bossé, fidèle à ses rôles de « paumée ») et Mikhaël (l'excellent Daniel Parent), le fils intello parti à l’étranger depuis des années.
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La distribution est tout simplement solide! La présence des acteurs est forte, et leur jeu est naturel. Le décor, sobre et minimaliste (scénographie de Olivier Landreville), leur laisse d'ailleurs toute la place. Les accessoires se résument à un tas de tiroirs en bois –qui rappellent Adam, ébéniste et « adroit de ses mains » – et une table à manger avec des chaises.

Entre les répliques efficaces et drôles, les mots, les dialogues de sourds, et les adresses aux spectateurs par le biais d’un micro, il y a des interludes de danse où les personnages semblent se décoincer, se métamorphoser. C’est éclaté, non-linéaire et très rythmé. On ne s’ennuie pas avec cette mise en scène de Luce Pelletier.

La pièce Les enfants d’Adam, de l’auteure islandaise Audur Ava Ólafsdóttir (traduction de Racka Asgeirsdottir et Claire Béchet), s’inscrit dans le cycle scandinave du Théâtre de l’Opsis qui évoque des thèmes communs au Québec. On partage la nordicité, l’éternelle quête de l’identité, l’angoisse de la vieillesse, les relations entre générations, les problèmes de communication et les non-dits. C’est à travers la recherche de sens, de vérité et d’une place au sein de leur famille (et par extension, dans la société) que les personnages évoluent. On s’y reconnaît tous. Malgré des thèmes lourds, cette pièce nous fait passer un très bon moment. À voir.
Présenté jusqu’au 8 octobre au Studio Hydro-Québec du Monument-National dans le Quartier des spectacles. Du mardi au samedi à 19h30, les dimanches 1er et 8 octobre à 15h00. Pour en savoir plus, cliquez ici.
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